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Changements révolutionnaires en bibliothèque

ACCÈS UNIVERSEL
AUX SAVOIRS DU MONDE


 
PARTOUT À TRAVERS LE MONDE, LA BIBLIOTHÈQUE EST EN TRANSFORMATION.NOTRE COLLABORATRICE MIJANOU, QUI Y TRAVAILLE CHAQUE JOUR, NOUS EN DRESSE UN BREF PORTRAIT, EN PLUS DE NOUS SUGGÉRER SES EXCELLENTES DÉCOUVERTES, COMME TOUJOURS :)

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«LIVRES ET LECTURE »
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SALON DU LIVRE
DE MONTRÉAL


CHRONIQUE
SANS TITRE
MIJANOU DUBUC, bibliotheuse
mijanou@marthiii.com

CITATION DU MOIS :
Une bibliothèque, c'est un des plus beaux paysages du monde.
[Jacques Sternberg]



Le Bibliothécaire, par Giuseppe Arcimboldo

 

Depuis le mois dernier, je ne lis pas que des romans ou des documentaires alléchants. Non. Je me tape des lectures de notes, prises ici et là entre deux soupirs qui, à quelques occasions, ont frôlé l’écoeurantite aiguë. Je lis des « procédures », des « marches à suivre », des « conseils » qui me guident dans mon nouveau défi professionnel : changement de système informatique à la bibliothèque.

Pour les usagers, ça va. La recherche interface Web les satisfait pleinement et leur fait pousser des « Oh, wow ! » et des « enfin … », heureux de pouvoir consulter notre catalogue sur Internet à partir de la maison. Pour le personnel au comptoir du prêt et au service technique, c’est moins évident. Il faut se défaire des anciens réflexes pour laisser place aux nouvelles fonctions et nouvelles actions du nouveau logiciel.

Chaque nouvelle journée nous semble un éternel recommencement. Mais, après trois semaines de « pratique sur le tas », je dois avouer que la modernité – dans notre ancien temps avec notre ancien système, nous en étions encore aux fonctions Dos – semble prendre le dessus tranquillement mais sûrement. Il faut aussi, du même souffle, remercier nos usagers de leur patience face à notre niveau débutant dans certaines situations.


Une formation intensive de trois jours nous a complètement « épuisés ». Comme le formateur nous avait si bien prévenu, nous ne retiendrons que 15% de ce que nous apprendrons dans les trois jours de formation. Alors, nous sommes toujours en train de fouiller dans le 85% pour trouver réponse à une quelconque situation.

C’est devenu un running gag :

- Cherche dans le 85 % ! 
- Ouais …

Pour la responsable de la bibliothèque c’est beaucoup de choses à penser pour que le transfert se fasse le plus harmonieusement possible. Je lève mon chapeau à toutes mes collègues et mon collègue qui réussissent à garder le sourire même dans le 85%. Parfois, une simple question d’un usager peut nous amener d’un point à un autre pour nous rendre compte que … « C’est rendu où cette information dans le dossier de l’emprunteur ?  ; T’avais pas dit que … ? ; T’es sûr que c’est pas en passant par la liste de prêts ? ». Questions, suppositions, hypothèses qui se terminent par des coups de téléphone au support technique de la compagnie propriétaire du logiciel. Là encore, chapeau à tous ces « supporteux techniques ». Ils répondent à toutes nos questions, parfois même nous consolent et nous encouragent. Leur satisfaction n’est accomplie que lorsque nous sommes nous-mêmes satisfait des résultats obtenus.

 


 

« Le hic c’est que nous sommes en grosse saison littéraire. Rentrée littéraire, salon du livre de Montréal et multiples lancements de livres, sont des événements qui font grouiller une bibliothèque. Nous sommes en haute saison. Les demandes des usagers fusent de partout – et c’est tant mieux – et les livraisons des achats doublent de volume. Alors, faut que ça roule. Mais, avec un nouveau système, nous sommes passablement ralentis.»

 


 

Dernièrement, plusieurs bibliothèques ont eu à changer leur système parce que le fournisseur du système utilisé par plusieurs d’entre elles a mis fin à celui-ci pour en développer un plus « sophistiqué ». Résultat : le support technique venait à échéance au cours de l’année 2007. Combien de temps cela peut-il prendre pour se familiariser complètement avec un nouveau système, incluant les prêts, les réservations, le catalogue, les achats, la comptabilité, etc. ? Un an. Un an ont répondu les bibliothèques nous ayant précédé dans la migration vers un nouveau système. Bon, ce n’est pas si pire, il nous reste quarante-neuf semaines, moins la semaine de vacances du temps des Fêtes, ça fait quarante-huit semaines. On devrait en sortir vivants.


Le hic c’est que nous sommes en grosse saison littéraire. Rentrée littéraire, salon du livre de Montréal et multiples lancements de livres, sont des événements qui font grouiller une bibliothèque. Nous sommes en haute saison. Les demandes des usagers fusent de partout – et c’est tant mieux – et les livraisons des achats doublent de volume. Alors, faut que ça roule. Mais, avec un nouveau système, nous sommes passablement ralentis.


À bien y penser ce seront quarante-huit semaines de bouchées doubles.

 


 

J’y vas-tu ou j’y vas pas ?

Avec ce débordement de livres à la bibliothèque, je ne suis pas sûr de vouloir parcourir le débordement montréalais de livres et d’artistes - écrivains - personnalités - interviewers - et - journalistes qui se présenteront aux cours des six jours du Salon du livre de Montréal (14 au 19 novembre). Par expérience, le mieux est de faire les dernières heures de chacune des journées. Ça permet de mieux circuler, de mieux respirer et même de mieux jasotter avec des auteurs encore présents à ces heures tardives. Le lundi est toujours une journée privilégiée, les lecteurs ayant pour la plupart fait leur tour. Ouais, mais je travaille. Bon. J’y vas-tu ou j’y vas pas ?


L’an passé, je n’y suis pas allée. J’ai préféré faire le tour de celui de Québec croyant m’y promener aisément. Que non ! Ce fut l’année record d’entrées aux tourniquets. J’aimerais bien profiter de celui de Rimouski qui se déroule ces jours-ci, le plus vieux Salon du livre au Québec et, selon les dires de quelques auteurs rencontrés, le plus convivial, le plus agréable, le plus sympathique. Bon, j’irai une de ces années. Et puis, j’irai à tous ces salons du livre qui se déroulent sur la terre québécoise. Au printemps prochain, je me reprendrai pour celui de l’Abitibi-Témiscamingue. Un par année ça suffit.


Bon, j’y vas-tu ou j’y vas pas à Montréal ? Parcourant le calendrier des animations, je sens mes yeux exprimer des oh ! Et des ah ! Intéressant, mais… Y’a toujours le mais.


Outre toutes ces animations et activités intéressantes, il y a la journée des professionnels (vendredi), laquelle offre des ateliers aux différents acteurs de la production et de la diffusion du livre, contient parfois des sujets intéressants. Cette année, la table ronde, animée par Laurent Laplante, porte sur « L’utilisation des papiers recyclés dans la production de livres ».

 

POUR y aller

√ J’aime les livres (ça va de soi)

√ Je découvre des titres qui ne sont peut-être plus en librairie : qu’on n’a pas idée qu’il existe

√ Je découvre des auteurs passionnés et passionnants

√ Cette année, je pourrai prendre le métro de Laval : exit, le trafic montréalais

√ Amasser de l’info pour la bibliothèque et Marthi Mag

√ Faire un parcours jeunesse avec ma Libellule

√ Voir tous ces jeunes (et adultes) assis par terre pour lire la dernière BD de leur héros favori

√ M’asseoir moi-même par terre au stand des éditeurs que j’affectionne et qui ne sont pas trop achalandés

√ Assister à l’émerveillement de tous ces groupes scolaires accueillis spécialement et gratuitement lors des matinées scolaires

 

CONTRE y aller

X Trop de monde

X Trop de livres (C’est vraiment trop fou !)

X Trop de bruit

X Les longues files pour les dédicaces qui entravent la circulation piétonnière : un genre de course aux stylos

X Le mal de tête qui m’attend à la sortie

X La tendance commerciale : à l’approche des Fêtes c’est très marketing

X La prépondérance des gros noms : autant chez les écrivains que chez les éditeurs

 

Alors, j’y vas-tu ou j’y vas pas ?
J’prendrai ma décision le 13 novembre, la veille du Salon …

 

 


 

En terminant, j’aimerais vous faire part de la nouvelle publication à l’usage des parents, enseignants et toutes autres personnes qui œuvrent ou qui aiment la littérature jeunesse :

Guide des livres d'ici
pour les jeunes 2007-2008.



À ce sujet, je vous dirige vers le site de Communication-jeunesse, organisme instigateur de cette publication. Vous saurez ce que c’est exactement et où vous pouvez vous la procurer. Aussi, sachez que « Communication-jeunesse est un organisme culturel d'envergure nationale, à but non lucratif. Il a vu le jour en 1971, grâce à une poignée d'artistes et d'artisans des milieux de la culture et de l'éducation qui se sont regroupés et ont fondé une association dans le but d'encourager et de soutenir la création de productions culturelles pour la jeunesse, et de rendre celles-ci accessibles aux jeunes d'ici. Le cheval de bataille de Communication-Jeunesse a toujours été la défense de la littérature québécoise et canadienne-française pour la jeunesse ».
En savoir plus >

 


 

De chez nous
et par chez nous

 


Michel J. Lévesque, auteur né sur le sol montagneux et humide des Laurentides fait parlé de lui et de sa nouvelle série Arielle Queen destinée aux adolescents.

 

Arielle Queen est cette jeune adolescente, une des élues, qui devra combattre pour la libération des âmes prisonnières du royaume des morts et des deux dieux du mal, Loki et Hel. Mais avant d’accéder à ce lugubre royaume, il faudra lutter contre les démons sur Terre et déjouer les trahisons. « La série met donc en vedette des ados qui sont aux prises non seulement avec les «Forces du Mal», mais aussi avec leurs propres démons. Ils connaîtront leurs premiers amours, ainsi que leurs premières déceptions. Ils devront apprendre à se côtoyer, à travailler en équipe, pour le bien commun. Ils formeront leur caractère, découvriront leurs valeurs, et devront, éventuellement, choisir entre le bien et le mal » confiait l’auteur en entrevue – sur le blogue Fractale-framboise (cliquez sur l'image pour voir ) site hétéroclite de trois auteurs et acteurs culturels intéressants à lire – en avril dernier lors de la sortie de la série.


La série gagne en popularité amassant les nominations dont une au Prix du Public La Presse 2007 qui sera dévoilé lors du Salon du livre de Montréal et une sélection dans la dernière prestigieuse liste annuelle de l’organisme Communication-Jeunesse, catégorie 12-17 ans.

À ce jour, quatre des douze tomes prévus sont en librairie.

Michel J. Lévesque. Série Arielle Queen
Éditions Les Intouchables, 2007, 14, 95 $ le volume.


 

Michel J. Lévesque.
L’ancienne famille
Éditions Les six brumes, coll. Nova, 55 p., 5,95 $, 2007
ISBN 978-2-9809632-0-9

Sur commande postale seulement via
http://www.alegracia.com/boutique/default.asp

 

 

 

Michel J. Lévesque.
Samuel
de la
chasse-galerie

Éditions Médiaspaul, coll. Jeunesse plus. Fantastique, 2006, 156 p., 11,95 $
Sélection Communication-jeunesse, catégorie 12-17 ans, 2006-2007.

 

Adaptation de la célèbre légende de la chasse-galerie d’Honoré Beaugrand. Au début du XXe siècle, un bûcheron qui tente de sauver sa fiancée, a recours à la chasse-galerie. Il se retrouve dans un hôpital psychiatrique en 2005. Un périple entre traditions et cauchemar moderne.
Un projet de bande dessinée est en cours pour ce roman.

Collectif. Cent onze micro nouvelles
Éditions Le grand fleuve, coll. Petit-livre, 2007, 130 p., 10,00 $

Laurent Berthiaume, Marie-Ginette Dagenais, Monique Joachim, Jeannine Lalonde, Christiane Lavoie et Thérèse Tousignant forment un groupe d’écrivains se présentant sous le nom de Oxymorons. La micronouvelle est un nouveau genre dont M. Berthiaume définit comme étant « un récit d’une centaine de mot présentant un personnage, un événement, une chute plus ou moins fracassante. Le format du licvre s’impose : de si brèves histoires ne peuvent s’enchâsser que dans un bouquin de taille réduite ». En effet le bouquin en question a une dimension de 11 cm x 11 cm. Un délice de 111 micronouvelles qu’on peut traîner partout.



 

NOTA BENE

J’ai rencontré


Pierre Grignon, neveu du célèbre romancier, journaliste, pamphlétaire aussi et scénariste pour la radio et la télévision, Claude-Henri Grignon (1894-1976), créateur entre autres, des Belles histoires des Pays d’en Haut et d’Un homme et son péché. Je l’ai rencontré à l’occasion de la sortie du livre Olivar Asselin, le pamphlétaire maudit, témoignage de Claude-Henri Grignon sur l’œuvre et la vie de cet illustre journaliste, homme politique et pamphlétaire redouté et redoutable. Asselin et Grignon étaient deux polémistes, mais aussi deux amis.

La première partie du livre est consacrée à l’œuvre d’Olivar Asselin à travers l’oeil de Claude-Henri Grignon. Le lecteur devient témoin des multiples batailles auxquelles Asselin a dû faire face, le menant parfois même devenant les tribunaux. Il fut de ceux qui ne se gêna pas pour crever le mensonge des politiciens et autres opportunistes du début XXe siècle. C’est dans cette partie aussi que nous assistons à la naissance du roman de mœurs Un homme et son péché paru en 1933.
La deuxième partie nous ouvre l’univers méconnu d’un Claude-Henri Grignon baignant dans la misère. Au début des années 30, collaborant au journal de son ami Asselin, Le Canada, il tente tant bien que mal de nager la tête hors de l’eau, écrivant des articles sur la littérature canadienne-française et française.

Claude-Henri Grignon ; sous la direction de Pierre Grignon ; préface de Victor-Lévy Beaulieu. Olivar Asselin, pamphlétaire maudit, Éditions Trois-Pistoles, 2007, 337 p., 32,95 $

 

 


J’ai appris


Qu’il s’édite en Amérique du Nord, annuellement, près de 17 milliards de catalogues … 17 milliards de catalogues que les entreprises de vente par correspondance enverront à tout client potentiel. Pour chaque Américains, cela fait 59 catalogues à consulter et beaucoup d’arbres des forêts boréales canadiennes mis en bouillis pour vendre.


Cette information provient du catalogue (fait à partir de 40% de déchets post-consommation) de la compagnie Patagonia, laquelle se spécialise dans les vêtements de plein air. Patagonia est un chef de file dans la protection de l’environnement et dans la recherche de nouvelles façons de fabriquer des vêtements le plus écologiquement possible.


Cette année, « la campagne environnementale automne/hiver 2007 [de Patagonia] vise à protéger pour toujours 600 000 hectares de zones côtières arctiques (Refuge National de la Vie Sauvage Arctique) menacés par l’exploitation pétrolière ».

Rendez-vous sur le site :
www.patagonia.com/euro/arcticrefuge

 

 

 


Je lis aussi

Madame de Chantal.
Bombes érotiques : nouvelles du lundi
Éditions Phallus, 2007, 113 p., 10,00 $

Séduisant par son format, la collection « Bombes érotiques » aborde un érotisme qui n’a rien de cette vulgarité galvaudée si facilement en long et en large dans la société contemporaine. C’est le premier livre de Les éditions phallus qui a pignon dans la région laurentienne et se spécialisant dans la littérature érotique. Les nouvelles du mardi, mercredi, etc. paraîtront prochainement.
Par exemple, la dernière nouvelle du Lundi, touchante et totalement inattendue, s’inscrit non seulement dans le registre de la sexualité, mais aussi dans celui du don de soi se dévoilant dans un jeu épistolaire. La maîtrise de la structure de la nouvelle étant ici bien présente.

 

 

 

 

… J’aimerais lire


J’aimerais lire parce que le temps manque. Ils sont là sur la table du salon ou près de mon lit, l’air de dire « Tu me lis ou pas ? ». À peine quelques pages de lues, j’ai d’autres impératifs qui s’agitent devant moi. Autant mieux les mettre en attente que de lire quelques lignes que je ne me souviendrai plus dans quelques jours. Peut-être ai-je trop de choses qui bourdonnent dans ma tête ces temps-ci.
Alors j’ai décidé de les mettre quand même dans cette section, histoire de vous donner tout de même l’eau à la bouche. J’ai inséré le résumé de l’éditeur au lieu de mon appréciation habituelle.

 

Claude Arbour. Sentiers sauvages
Éditions Michel Quintin, 2000, 307 p., 22,95 $



«Je voudrais vous emmener, en pensée du moins, dans les sous-bois (avec les mouches noires!) découvrir une nouvelle espèce de plante sauvage; observer avec vous au bord du lac un corbeau et un balbuzard se disputant un corégone aux écailles d’argent; vous raconter, près d’un feu, ce que je sais de la vie quotidienne des êtres dont je partage l’habitat: ratons laveurs, gélinottes, loutres, brochets... Je voudrais insuffler dans votre vie de tous les jours le calme et la beauté de cette nature que j’habite, vous faire partager mon amour pour elle et la joie qu’elle me donne. Et peut-être, vous entraîner à ma suite.»

 

 

 

 

Aimée Laberge.
Les amants de Morts-Bois
Québec Amérique,
coll. Littérature d’Amérique
2007, 182 p., 19,95 $

De l'eau-de-vie, du sang qui cristallise, quelqu'un qui tombe; une mère absente, une sœur fantôme, un premier amour trahi; des traces qui s'effacent, balayées par le vent et ensevelies sous la neige... et deux jeunes raquetteurs qui succombent au froid. Ivres morts ou morts d'amour? Comment interpréter le fait divers qui réduit la tragédie à quelques lignes en noir et blanc?

Dans la tradition des grandes œuvres québécoises hantées de froidure et d'amour impossible, Aimée Laberge nous offre, avec Les Amants de Mort-Bois, des femmes qui défient leurs destins et une forêt, merveilleuse et mortifère, où, de tout temps, les enfants s'égarent et se perdent avant de devenir immortels




 

DANS CETTE SECTION :

LA UNE :
CHRONIQUE SANS TITRE DE MIJANOU DUBUC


Sur les tablettes de Renaud Bray

Événements littéraires

Dialogus : Correspondances de l'au-delà

Les gens qui bandent dessinent

Le texte à Basile, notre fou de Paris


 

 

 

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