| archives | : : | Page couverture | :: MONTRÉAL : : ROUYN-NORANDA : : NATASHQUAN : : TORONTO : : NEW-YORK : : | VOL II #3 : : mars-avril 2008 |

 

 

 

À jamais Oliver Twist...


Le célèbre personnage créé par Charles Dickens et dont les péripéties furent publiée sous forme de feuilleton mensuel entre février 1837 et avril 1839 dans la revue Bentley's Miscellany, à Londres,
n'a pas fini d'allumer des créateurs de partout
dans le monde, encore aujourd'hui.

Ici, un extrait de la version de Lionel Bart qui inspira la comédie musicale créée par Damien Boyer-Hétu, un prof de théâtre originaire des Laurentides haut en couleurs... et fort en émotions!

 

LES JEUNES ÉLÈVES DU THÉÂTRE DE L'ARRIÈRE-COUR (ANCIENNEMENT DES CLÉFS MAGIQUES), ONT PRÉSENTÉ LA PIÈCE «LE SECRET D'OLIVER» DANS LES MEILLEURS THÉÂTRES ET SALLES DE SPECTACLES DE MONTRÉAL ET DES ENVIRONS... DE QUOI FAIRE PÂLIR D'ENVIE LES COMÉDIENS ADULTES MÊME LES PLUS CHEVRONNÉS! PORTRAIT DE VIE D'ARTISTE DE L'ÉTERNEL ENFANT DERRIÈRE CETTE SUPERBE PRODUCTION : DAMIEN BOYER-HÉTU.

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DAMIEN
BOYER-HÉTU

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MARTINE GUILLEMETTE-MILLEVILLE
mgm@marthiii.com


CITATION DU MOIS :
Les enfants ne possèdent pas les faiblesses et les vices des adultes ; dans l'amour et dans la haine, ils sont plus forts, plus proches et plus purs que nous.
[ Goce Delcev ]



Damien Boyer-Hétu : Le Secret d'Oliver

 

Les jeunes sont une source d'inspiration formidable, ils sont en mesure de monter sur les planches de façon professionnelle, faut-il qu'ils soient bien entourés, qu'on leur donne de la matière et qu'on leur fasse confiance. La palette d'interprétation des jeunes n'est pas moins étendue que celle des adultes. Les émotions n'ont pas d'âge, seuls les mots peuvent les définir.
Damien Boyer-Hétu

 

damien-boyer hetu
Le Secret d'Oliver

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Le Secret d'Oliver

damien boyer hetu
Le Secret d'Oliver

C'est en allant voir la pièce «Le Secret d'Oliver» avec ma fille de sept ans au Gesù en 2004 que j'ai rencontré Damien Boyer-Hétu. J'avais été renversée par la qualité de la production, du jeu des comédiens et de la réalisation. «C'est comme chez les adultes», m'étais-je dit. J'étais fière pour ces jeunes acteurs, qu'ils ne se soient pas fait prendre pour des débiles et qu'ils aient été dirigés avec confiance dans leurs capacités, dans leur talent. Comme des grands.

Du coup, ma fille venait de découvrir le théâtre, le vrai... Et pour la première fois elle s'était fait prendre au jeu. Les yeux roulant dans l'eau à la mort d'un personnage, je me rappelle de son petit visage rongé par l'inquiétude tourné vers moi et de sa petite voix enrouée me demandant candidement : «Maman... Est-ce qu'elle est morte pour vrai?»

Mille fois bravo, et merci.

 

«En Europe, par exemple, ou en Norvège ou
au Danemark, le cinéma ne prend pas
les enfants pour des cons.
En Amérique du Nord, c'est plus «touchy»»
Stéphane Lapointe, réalisateur ( La Vie secrète des gens heureux, Hommes en quarantaine ) et président du Jury au Festival International de Films pour Enfants de Montréal 2008 (FIFEM).

 

damien boyer hetu
Le Secret d'Oliver

 

J'ai pensé à Damien quand j'ai entendu ça. En Europe et dans les pays Nordiques, pour une raison qu'on ne connaît pas, on ose davantage mettre les enfants dans des situations où ici, «ça ne passerait pas». Et ça passera sans doute encore moins avec le fameux projet de loi conservateur qui vise à exclure les productions de films qui contreviennent à l'«ordre public» au Canada. Damien non plus, ne prend pas les enfants pour des cons. Lorsqu'il enseigne le Théâtre, Damien, il en enseigne jusqu'à sa source: l'émotion. Ses jeunes, il leur parle sans langue de bois, il les brasse, secoue leur sensibilité, et au final se créé enfin l'alchimie: Le goût de l'art et la volonté de tout vouloir y puiser.

Damien Boyer-Hétu est un artiste multi-disciplinaire. Il détient un baccalauréat en musique de l'Université de Montréal. Il a reçu sa formation en danse dans différentes institutions reconnues dont l’école du Ballet National du Canada, avant de joindre le Ballet de Montréal Eddy Toussaint. Il a également suivi des ateliers d’interprétation, le DOJO d’Acteur, avec Madame Pol Pelletier, figure importante du milieu théâtral canadien. Il a reçu différentes bourses du Ministère de la Culture et des communications du Gouvernement du Québec en recherche et création.

 

Des origines...

Damien est née à Sainte-Agathe-des-Monts dans les Laurentides. Sixième d’une famille de 8 enfants, il fait partie de ce qu'on peut appeler «l’une des dernières grosses familles du village»... Son frère naît un an et demi plus tôt, pour le reste, 6 filles. Évidemment, comme tout bon «kid» des Laurentides, il pratique le ski alpin, en plus de jouer au hockey et au baseball.

Des arts, le souvenir rigolo d’une prestation théâtrale, en 4e année, alors qu'Anette Dubé, la maîtresse d'école, avait décidé de lui faire jouer le petit chaperon rouge devant plus de 500 gars du collège!

«Finalement, je pense que je n’ai pas dû être traumatisé puisque le théâtre m’a rattrapé au secondaire et que je porte des jupes aujourd’hui!»

Damien se souvient aussi de Madame Séguin, son premier professeur de piano. Il se souvient des cinq chats qui reignaient en rois et maîtres dans cette petite maison.

«Il arrivait souvent qu’ils viennent ronronner sur le piano pendant ma leçon. On avait aussi des chats à la maison, ça ne me dérangeait pas du tout, non ce que je détestais, c'était plutôt le petit baiser sur le front de Madame Séguin à mon arrivée et à mon départ! J'ai une très bonne oreille et une grande musicalité que j’ai héritées de ma mère. C’était une artiste, ma mère et une enfant aussi. Elle l’a été toute sa vie et ça aussi je tiens ça d’elle. Joueuse de tour, à 65 ans, elle courait même encore l’halloween! Elle a appris le piano très jeune chez les soeurs, et quand elle s’est mariée, à 19 ans, elle a ouvert du coup la manufacture à bébés. Il est difficile d’imaginer aujourd’hui une femme de 30 ans marchant sur la rue avec ses huit enfants... Aussi, bien que mon père bien lui ait offert un piano en cadeau de mariage, disons qu’elle n’avait pas beaucoup de temps pour que les marteaux aille frapper les cordes! C'est comme ça que, faute de temps, elle a dû délaisser le piano. Par contre, c’est sûrement ce qui nous rapprochait ma mère et moi, à travers ses huit enfants : je suis seul qui ce soit dirigé vers les arts. À ce niveau, elle m’a toujours compris et encouragé. Que ce soit pour le piano, la danse et le chant, elle était là. Je pouvais tout lui dire, elle ne me jugeait pas mais essayait de me comprendre. Quand j’y pense aujourd’hui, je lui ai pas rendu la vie très facile en échange, malgré ce coté ariste, hyper sensibilité, j’étais aussi très colérique et pour un tout, pour un rien, tout me revoltait! Heureusement que j’ai pu, les dernières années de sa vie, la rendre heureuse avec mon travail et mes jeunes qu’elle adoptait d’emblée. Souvent elle les gâtait avec des gâteaux au chocolat, des gateaux aux carottes, des «carrés au rice crispies» ou je ne sais quoi encore! Mon adolescence s’est passée avec tout ce qui vient avec, pour le meileur et pour le pire. Je voulais toujours devenir musicien, jouer de plusieurs instruments, sauf que trouver l’instrument qui peut te permettre de transcender ta musique, c’est une autre histoire. J’ai grattté la guitaire quelques années mais là aussi, la transe tant recherchée semblait encore hors de portée.»

Après quelques coups de règle sur les phalanges de la part de soeur Irêne Deland, à Vincent –D’Yndy, Damien se retrouve à l’Université McGill pour entreprendre un baccalauréat en musique. Monsieur Paul Loyaunais, son professeur de piano lui dira alors: « vous ne serez pas un grand pianiste mais vous arriverez à bien jouer et vous serez un bon professeur. »

«C’était très correct de me dire ça, c’était réaliste et de toute façon, je le savais bien.»

Et puis un jour, Damien prit connaissance de cours et d’activités du soir offert aux étudiants dont des cours de ballet. C’est ainsi qu'il se rendit à son premier cours.

«J’étais, disons-le, un peu vieux pour penser à une carrière de danseur et puis je faisais beaucoup de ski alpin, de course à pied, mon corps n’avait pas du tout les lignes d’un danseur!»

Mais un corps, ça se change et le talent de Damien devient alors indéniable. Les nombreuses bourses obtenues dans les meilleurs écoles du pays en font d'ailleurs foi. L'artiste trouve enfin l’instrument qui lui premettra de s’exprimer de s’abandonner à la musique : son corps.

Toros Metian, son professeur, voit son potentiel et lui demande, après quelques cours s’il est sérieux avec le ballet et s’il désire en faire davantage. Damien laisse tomber l’Université pour se consacrer à cette nouvelle passion qui lui fera brûler plus d'une planche.

«En fait, je n’ai jamais abandonné la musique, j’ai changé d’instrument c’est tout.» dit-il.

 

Un début sur des
chapeaux de roues

Après 5 annés de travail soutenu, il obtient son premier contrat avec les Ballets Eddy Toussaint, à 175 $ par semaine. D'aucuns croiront qu'il faut vraiment être fou et passionné pour penser faire sa vie avec un tel salaire, mais Damien abonde de ces deux grandes qualités.

Et puis un jour, à l’aube d'une carrière prometteuse, la chute. La mauvaise réception de saut d'une double cabriole provoque une déchirure méniscale dont il ne se relèvera véritablement jamais. Entre 1988 et 1994, 14 opérations au total, 3 au genou gauche et 11 au genou droit.

Pendant ces années, Il tente un retour à la danse à plusieurs reprises mais en vain car les douleurs aux genoux sont persistantes. Il complète son bacc en musique à l’Université de Montréal cette fois-ci en chant.

«La danse s’est faire chanter son corps et le chant, c'est faire danser sa voix. La danse et le chant sont des disciplines très difficiles sur le plan des exigences personnelles. Tu es confronté avec toi même, tu veux toujours repousser tes limites et malgré tout les efforts que tu peux y mettre, tu dois les accepter. J’ai toujours été très dur envers moi-même. Je me suis pété les jointures à plus d’une reprise sur les grosses colonnes en béton du studio de danse. Parfois j’en pleurais tellement ça faisait mal! Mon professeur de Danse, George Major, me disait, «regardes-toi à travers mes yeux.» Et 8 ans plus tard, mon professeur de chant, M. Gaston Germain me disait «écoutes-toi à travers mes oreilles.» Oups ! Alors t’es constamment en train de te comparer, et tu te compare aussi au meilleurs, tu regardes Barishnikov, Bujones et tu écoutes Pavaroti, Wunderlish et Fisher Diskau mais il y a les autres, aussi... Tu sais, on peut avoir des carrières artistiques très honorables sans être les plus en vue! Il y a aussi une question d’instrument, ton corps a ses possibilités et aussi ses limites... Si tu fais une comparaison avec le hockey, tout le monde n’est pas Guy Lafleur ou Wayne Gretsky mais des gars comme Mario Trembay ont quand même eu des belles carrières! Je donne souvent à mes élèves ce genre d’exemple pour qu’ils puissent s’épanouir et se réaliser même si il ne sont pas la ou le meilleur. Tout le monde a sa place, suffit de la trouver et de l’occuper aux meilleur des ses capacités.»

Damien complète son baccalauréat en travaillant dans un café bistrot. Ensuite il travaille sur la construction pour quelques mois d’été. Son coté manuel, développé plus jeune, lui sert et lui servira plus tard quand il confectionnera lui meme les décors et accessoires de ses comédies musicales.

 

damien boyer hetu
Le Secret d'Oliver

Une nouvelle voie

À L’automne 1997 Damien revient dans sa ville natale, Sainte-Agathe-des-Monts où il s'installe et commence son travail auprès des jeunes. Le Déclic se fait !

Après un spectacle dans la cafeteria de l’École Mgr. Bazinet en décembre, l’idée de monter une comédie musicale lui traverse l’esprit. Durant les vacances, Damien se met à une adaptation libre d’un film américain d’Allan Parker, Bugsy Malone.

Le 24 juin 1998, Après 5 mois d’ateliers hebdomadaires très intense mais aussi très amusants, la première production du théâtre «Les Clefs Magiques» sera présentée à l’École Fleur-des-Neiges et dans un «vrai» théâtre : le Patriote de Sainte-Agathe.

Un ami d’enfance deviendra son bras droit durant les premières : Luc Vanier, cameraman de formation, s’occupe de l’éclairage et de l’infographie. L’accompagnement au piano est assuré par Lucie Veillette, une amie rencontrée à l’Université de Montréal. Lucie est chef de chœur, elle a aussi accompagné Les petits chanteurs de Laval sous la direction de Grégory Charles. Elle est non seulement une musicienne exceptionnelle mais aussi femme aux valeurs humaines profondes. Lucie c’est un cœur sur de pattes!

Le spectacle est alors gratuit et la récolte du chapeau, passé après le spectacle, sera déversé d’une botte de cow boy sur le tapis du salon chez Luc. En roulant les cent et les 25 cents Damien ne le sait pas encore mais une grande aventure commence pour lui.

Toutes les pieces du puzzle se mettent alors en place : le piano, la danse, le chant, ses experiences de construction, son imaginaire, sa folie et son coté enfant pour qu'en juin 1999, Oliver Twist (qui deviendra par la suite «Le Secret D’Oliver») est présenté dans sa première version à la Salle Anna-Archambault de la Polyvalente Curé-Mercure de Mont-Tremblant.

damien boyer hetu
Le Secret d'Oliver

Le succès
du Secret d'Oliver

Cette création, brodée à partir du film de Lionel Bart, d’Après Charles Dickens, devient un theatre engagé dans la défense des droits des enfants.

Il n’a fallu que 2 ans pour que le travail de Damien sont reconnu par ses pairs. En 2000, il était lauréat des Grands Prix à la création artistique en région du Conseil de la Culture des Laurentides pour la qualité du spectacle Le Secret d’Oliver et pour son implication auprès des jeunes.

Le Secret d’Oliver s'est forgé, au fil des ans, une solide réputation. Plus d’une vingtaine de productions ont été présentées dans différents théâtres réputés, dont Le Patriote de Sainte-Agathe, le théâtre Outremont, le Gésù / Centre de Créativité, et le Théâtre Hector-Charland.

Lors du spectacle présenté à l’Outremont, une des mamans volontaires deviendra un allier indispensable jusqu’à ce jour dans cette aventure mais aussi elle deviendra sa meilleur ami à qui l’on doit certainement le fait que Damien soit encore en piste aujourd'hui.

«Si Annick avait pas été là, je cois pas qu’on y serait encore ! Ça a fait beaucoup jaser, cette complicité mais y a juste dans l’Amitié avec un grand A que ça peut exister et surtout, durer.»

«Le Secret d’ Oliver» fut de la programmation, en novembre 2004, au Festival international des arts jeunes public, Les Coups de théâtre. Pour la première fois, c’était à l’occasion de la journée internationale de l’enfance.

Ce spectacle, probablement le plus émouvant de tous à ce jour, à mené la troupe, en mai 2005, au Festival de théâtre à L'Assomption, le FAIT, où une trentaine de jeunes ont participé à des ateliers hebdomadaires avec Damien. Quelques semaines avant la présention, après une répétition, Damien se trouve encore dans le gymnase et l’école Marguerite-Bourgeois à l’Assomption quand il apprends, par téléphone, le décès de sa mère.

«Sur le coup, c’est comme si on m’avait enlevé toute mon essence de vie, j’étais une enveloppe de peau vide. Je me suis couché sur le dos sur la scène du Gymnase sans pouvoir bouger. C’était assez horrible... jamais je ne m’étais senti aussi seul de toute ma vie. Y’avait un show à l’horizon et je ne pouvais pas arrêter même quelques jours et sûrement pas abandonner toute mes filles qui depuis des mois vivaient avec moi le lent départ de ma mère… Les répétitions suivantes ont été très spéciales, les filles comprenaient maintenant tout le poids du mot «compassion». Elles ont été très complices et quand l’heure du spectacle est venu, avant d’entrer en scène, en coulisse, je leur ai demandé d’offrir ce spectacle à ma mère. Elles se sont toutes receuillies et elle ont pleuré avec moi. C’est comme si nos larmes nous avaient soudés les uns aux autres. Les mamans bénévoles aussi pleuraient et même les techniciens avaient le moton! Tout le premier acte a été absolument déchirant, tout spécialement la scène de la mort de Mathilda. J’oublirai jamais ce moment... J’étais en coulisse, je n’arrêter pas de pleurer tellement mes filles étaient belles, tellement elles étaient vrai, tellement elles étaient émouvantes et j’ai cru que ma mère était là, avec nous. Je pouvais entendre des gens dans la salle qui pleuraient... Alors si le théâtre est synonyme d’émotion alors ce fut un grand moment de théâtre. Et je le dis en toute humilité. Mes filles avaient été sublimes, elles avaient joué comme... Comme des professionnelles aguéries!»

Ce spectacle mène la troupe à une production qui soulignera la Journée Mondiale et l’Enfance et l’adoption par l’ONU, en 1989, de la Charte relative aux droits de l’enfant. Damien et la représentante du théâtre Hector-Charland, se heurtent aux moyens de pression exercés pas les professeurs dans les écoles et aux élections municipales qui monopolisent les médias.

damien boyer hetu
Le Secret d'Oliver

Malgré tout, la Fondation Marie-Vincent, le Bureau international des droits de l’enfant et le CLSC participent à l’événement.

«On aurait voulu une plus grande mobilisation mais c’était une première.», souligne candidement l'artiste.


Le travail et la persévérance de Damien porte fruit alors qu'il partage ses idées avec le nouveau maire de la municipalité, qui est bien aux fait du spectacle «Le Secret d’Oliver» puisque sa fille était alors de la distribution. La mobilisation sera plus importante en 2006 car monsieur le maire connaît tout le monde à l’Assomption!


Les activités organisées autour du 20 novembre 2005 sont donc dans les faits, la première édition d’un événement qui deviendra «L’Assomption en Action pour les droits de l’enfant.»

 

Et la reconnaissance, bordel?

Les artistes créateurs comme Damien Boyer-Hétu veulent faire bouger les choses... Ils brassent des cages et dérangent mais ils sont essentiels à l’avancement de nos sociétés! Parce que c'est leur seul objectif. Par leur art, ils veulent faire évoluer leur entourage et aujourd'hui, grâce aux moyens de communication que nous connaissons, ils peuvent rayonner loin. Des artistes qui se donnent sans compter... Et ce qui est encore plus formidable dans le cas de Damien, c’est qu’il le fait avec les jeunes et pour les jeunes. Le gars ne veut pas de trophées, mais seulement qu’on reconnaissance son travail et ce à quoi tout cela à mené!

«Il y a très peu de gens à l’Assomption qui étaient au courant de l’existence de la Journée Mondiale de l’Enfance et l’existence de la Charte relative aux droits de l’enfant avant janvier 2005, au moment du début des ateliers. «L'Assomption en Action pour les droits de l'enfant» existerait-il si «Le Secret d’Oliver» n’avait jamais été présenté à l’Assomption ? Poser la question c’est y répondre ! Pour faire une histoire courte, disons qu’il y a eu divergence d’opinion entre moi et la direction du comité de l’événement alors je me suis retiré. Jusqu’au 20 novembre, il était mentionné sur le site que j’étais l’initiateur de l’événement, même si je ne suis plus dans l’organisation, je demeure, avec mon théâtre, Oliver et mes jeunes, la bougie d’allumage de l’événement. Le lendemain du spectacle, toute trace de moi et mes jeunes a été retiré du site, POURQUOI ? Ceci fait preuve d’un manque de respect, voir d’un mépris non seulement envers moi mais aussi envers les 500 enfants qui ont joué «Le Secret d’Oliver», tous les parents bénévoles et tous ceux qui de près ou de loin ont fait grandir «Oliver» et qui l’on amené jusqu'à l’Assomption!

Damien est un rebelle, un marginal et son théâtre aussi... À ses côtés, les enfants apprennent, entre autre, à accepter leur personnalité, à affirmer leur identité et à aimer leurs différences... Et vive la différence! Ces enfants, qui affirment leur spécificité, ont-ils des droits aussi ? Peut-on leur démontrer de la reconnaissance quand ils font de belles choses avec ce talent qui leur est dévoilé ?

Damien a ce coté têtu et, disons-le, grande gueule, ça, il le doit à son père.

«Appelle-moi Damien Boyer-Têtu ! Mon père était entrepreneur électricien, il est aussi un homme public, c’est un passionné de politique, il a été maire de Sainte-Agathe-des-Monts et député au provincial. Je crois que j’ai hérité de son tempérament de politicien fougueux ! Un artiste qui a des opinions et surtout qui les exprime ça rend les choses plus difficiles parfois. Quand un coté impulsif s’additionne à ça... L’intégrité est pour moi une qualité essentielle. Tu veux que je te nomme quelqu’un que j’admire pour cette qualité ? Pierre Falardeau. Je crois que j'ai toujours été considéré comme un marginal, depuis que je suis petit, et j'ai grandi ainsi, avec le sentiment d'être "à part." Aujourd’hui, je ne peux pas accepter de me faire piler sur les pieds ou grimper sur le dos, j’ai travaillé trop fort pour fermer ma gueule et m’écraser. Tu sais, je pense qu'il y a trois choses qui suscitent la jalousie et la méchanceté : l'amour, le pouvoir et l'argent, je les mets ensemble, et le talent... le talent inventif, créateur, et pour ça, soit qu’on t’écrase pour te mépriser en te traitant de «talent Catelli» ou soit qu’on te vole tes idées en douce ! »

 

damien boyer hetu
Le Secret d'Oliver

The show must go on...

Entre tous ces spectacles du «Secret d’Oliver», deux productions du spectacle «Le Blues de Charlie» se faufillent en 2004 et en 2006. Chaque fois, le Patriote de Sainte-Agathe et son directeur, Monsieur Denis Lamarre sont heureux d’accueuilr la troupe de jeunes pros.

«Le Blues de Charlie est une comédie musicale en un acte qui nous transporte dans l’univers à la fois sombre et burlesque de la famille Gelato où le commerce de crème glacée va bon train. Mafiosi et danseuses de cabaret cohabitent dans un climat de discorde, mais aussi de camaraderie. Une vingtaine de personnages, plus colorés les uns que les autres, prennent place dans cette histoire pleine de rebondissements... Avec ses moments empreints d'émotion, ses situations loufoques, ses chansons aux accents de blues et de Jazz et ses chorégraphies énergiques, «Le Blues de Charlie», c'est un clin d'œil aux années 30. Alors tout â c'était bien beau, mais à l’automne 2006, avec trois productions majeures, «Le Blues de Charlie» au Patroite, «Le Secret d'Oliver» à l’Assomption en novembre et à Montréal en décembre m'ont mené tout droit au mur... Les événements de l’Assomption s’ajoutant au stress relié à l’organisation et la production des spectacles, c’en était trop. J'ai craqué ! Repos forcé ! Ça tue, les productions en salle : la publicité, les décors, costumes, les répétions plus serrées, les relations publiques et surtout (et beaucoup) le financement...mais j’aurais de la difficulté à ne faire que des ateliers après l’école... C’est certain que je veux que mes pièces soient vues et je souhaite aussi faire vivre un trip professionnel à mes jeunes! Mais c’est pas toujour faciles ... Même avec les jeunes. Y’en a qui arrivent à des ages difficiles, elles passent de l’enfance à l’adolescence avec tout ce que cela implique. Alors toi tu te donnes complètement, tu fais du mieux que tu peux pour les motiver, garder leur intérêt, leur faire comprendre qu’il faut travailler, avoir de la discipline pour aller plus loin, se dépasser. Des fois, même si elles t’aiment beaucoup, elle se foutent carrément de ta gueule et ça c’est Catherine, une de mes jeunes, qui fait du théâtre au cégep aujourd’hui, qui me l’a avoué y’a pas très longtemps...»

 

«L'Odyssée de Margot»,
Une nouvelle production en gestation

En 2007, le Théâtre Les Cléfs Magiques devient l'Arrière-Cour et fait relâche. Aucune production en salle. Est-ce justement faute de financement?

« Il y a ça, c'est pas facile... Mais pas juste ça. Quand tu montes des projets de qualité, ça prend du temps, de l'énergie, de l'organisation. J'ai eu besoin de cette demi-année de sabbatique pour la création de L'Odyssée de Margot, un hommage aux jeunes atteints du cancer. Je suis en ce moment en recherche de financement pour pouvoir continuer ce projet qui vaut la peine d'être bien structuré. L'affaire, c'est que le sujet est délicat. Tu peux imaginer que ça demande beaucoup de tact et de sensibilité pour écrire et monter un tel spectale. J'ai passé du temps à l'Hôpital Sainte-Justine et avec des jeunes atteints du cancer pour vérifier si mes textes collaient à la réalité. De là, j'ai dû remanier l’histoire à plusieurs reprises avant d'arriver au ton juste. C'est pas facile émotivement non plus. Je dois avouer que ma chute en début d’année 2007 m’a amené dans des émotions assez près de celles qui nous envahissent quand on fait face à sa propre fin. Ma chanson «Je serai vainqueur» le reflète assez bien.»

***

L’Odyssée de Margot
Création de Damien Boyer-Hétu

Je serai vainqueur
Paroles et musique de Damien Boyer-Hétu

 

J’ai la mort dans le corps, je ne l’attendais pas
Des soldats sans pitié ont pris naissance en moi
Une armée meurtrière à ce jour inconnu
Navigue dans mon sang et je me sens perdu

Mes guerriers impuissants sont tombés épuisés
Leurs armures transpercées ne me protége plus
Ils ont baissé la garde et se sont dispersés
L’ennemi trop puissant les a faits prisonniers

 

Refrain :           

Sur le champ de bataille, je resterai debout
Nous serons face à face et j’irai jusqu’au bout
Tu peux sortir tes armes, je dis compte les heures
Je te tuerai ma mort, et je serai vainqueur

 

Étourdi, affaibli, ce matin au lever
Tout mon corps recourbé me criait sa douleur
Les larmes dans les yeux et la gorge asséchée           
J’ai crié haut et fort pour chasser mon malheur

Je vomis ma souffrance, devant ma tête nue
Ce reflet, ce visage que je ne connais plus
Cette guerre qui sur mon corps laissera ses traces
Comme sur une proie dans les pattes d’un rapace

Refrain           

Innocent, accusé debout sur le bûcher
Sans procès, tenu muet, je suis condamné        
Pieds et poings liés devant ce bourreau de glace
Qui m’a frappé sans prévenir d’un seul coup de masse

La pendule en mon coeur, elle a perdu son pouls
Ses aiguilles maintenant dans mes bras font des trous
Combien de jours, de mois à me voir dépérir
Tu me gruges la vie et je ne puis m’enfuir

Refrain

 

***

«Actuellement, les chansons sont écrites et la musique est composée. J'avoue que c'est un théâtre musical qui est dur parfois... Mais le cancer est dur avec ceux qui en sont atteints, il ne laisse pas de répit. J'ai voulu exprimer cette arrogance là, des cellules cancéreuses envers les cellules saines, dans une chanson, notamment, qui choque et qui perturbe, c'est certain. Mais c'est le reflet de la réalité. Mes pièces émeuvent le public justement parce qu'elles présentent un miroir authentique de certaines réalités que vivent les jeunes. J'espère, à chaque représentation, en faire prendre conscience aux spectateurs. Cette année, Je me suis rendu régulièrement à Boston pour retrouver deux vielles passions à demi-endormies, le ballet et le yoga. Pour la deuxième, elle s’est métamorphosée en «power yoga», disons que c’est un peu plus aérobique mais la bonne respiration reste la clef essentielle permettant toujours de faire le vide et revenir à la source... et dans mon cas retrouver des balises, des repères perdus petit à petit en 2005 et 2006. Ça m’a sorti un peu de mes projets et m’a apporté beaucoup de bien.»

damien boyer hetu
Le Blues de Charlie

 

De l'eau qui coule sous le pont... depuis 10 ans!

«Au fil des ans, plus de 500 jeunes se sont investis dans nos projets qui illustrent bien le respect, l'importance de l’estime de soi et qui développent un sentiment d’appartenance. Des acquis essentiels qui vont s'avérer de précieux atouts pour les élèves qui font face à des réalités plus complexes... Nos ateliers et spectacles abordent des thèmes mettant en valeur l’amitié, la solidarité, le partage et la tolérance. Pour moi, le théâtre, c'est aussi une école de vie. Plusieurs de ces jeunes ont poursuivi leur démarche sur le plan artistique... La danse, la musiques, le théâtre... Quelques uns s’y adonnent encore des années plus tard. Tout ça, c'est flatteur et réconfortant, sauf qu'en tant qu'artiste professionnel, en tant que créateur, on est toujours face au même problème: l'argent. J’écoutais par moment la soirée des Jutras récemment et tout le monde parlait de financement inadéquat. Imagine si ces gens là manquaient d’argent! J'veux dire, le cinéma, c'est quand même une industrie importante, me semble! Faire du théâtre, même dans des villes comme Montréal c'est pas évident, alors imagines en région et avec des jeunes de surcroît, il faut avoir un coté suicidaire? Mais ça... quand on est un organisme sans but lucratif, on peut toujours espérer se financer à ce titre... Mais as-tu une idée du nombre d’ organismes communautaires à demander du fric? Je ne dis pas que ma cause est plus louable que les autres! Je crois que le pourcentage des argents disponibles allant aux arts versus le sport et autre est inéquitable. Enfin bref, j'veux dire, quand tu es le 12e à passer avec ta demande, il reste pas grand chose très souvent ! Tu sais, même si tu crois en ce que tu fais et que tu as un dossier comme celui du Théâtre de l’Arrière-Cour, c'en est gênant de faire des demandes, surtout chez les commerçants locaux qui triment fort eux aussi.»

 

Et en attendant que cette nouvelle production, «L'odyssée de Margot» voit le jour, qu'est-ce que tu fais?

«Je réfléchis à comment je vais m’en sortir, comment je vais trouver des appuis pour produire l’Odyssée de Margot. J’ai encore la flamme pour enseigner mais je sais pas si j’ai envie de faire face à tout le reste. Et si je ne fais pas de spectacle en salle, alors quoi ? Tu sais, un écrivain n’écrit pas des livres pour les laisser dormir sur une tablette, pas plus qu’un compositeur n’écrit des chansons pour se les chanter à lui même. Malgré tous ces questionnements et toutes ces incertitudes, L'Odyssée de Margot, prend une grande place dans mon temps, dans ma vie. J'ai envie d'avancer et de présenter du nouveau matériel tant aux jeunes comédiens qu'au grand public. »

Et Margot, ça ressemblera à quoi un peu l'histoire? Tu peux en parler?

«L'Odyssée de Margot, c'est cette fois-ci un théâtre musical qui nous présente deux histoires en parallèle, deux parcours qui s’entremêlent, l’un réel et l’autre imaginaire. Margot, c'est une jeune fille de 12 ans passionnée d’écriture et de lecture. Depuis qu’elle est toute petite, elle invente des histoires qu’elle raconte à ses amis. Or Margot, elle a un rêve, devenir auteure. Cependant, un jour, sans prévenir, le cancer vient la frapper et malgré une chirurgie cérébrale, des traitements de radiothérapie et de chimiothérapie, elle ne se laisse pas abattre. Alors pendant son séjour à l’hôpital, elle va entraîner ses nouveaux amis dans une formidable histoire inspirée de souvenirs d’un voyage sur le bord de la mer... Margot devient donc la fondatrice de la Société des pirates disparus! Une bande d’enfants ayant comme pères des pirates retraités! Désireux de reprendre le flambeau, Margot et son équipage vont donc braver tout un tas d'obstacles et partir à la recherche d’un trésor laissé jadis par leurs papas sur l’Ile du Diable.»

Ça a l'air chouette! On lit dans la pochette de presse du Théâtre de l'Arrière-Cour, que «L’Odyssée de Margot» est «le parcours d’une jeune auteure et de son héroïne qui se donnent le courage nécessaire pour affronter leurs naufrages réciproques. Elles sont plongées dans le même combat : celui de la vie.»

Et ça a aussi l'air adroit.

Damien Boyer-Hétu est un passionné, un artiste qui mérite d’être appuyé, d’être aidé. Il n’a pas la langue dans sa poche, oui, c'est vrai. Sa détermination passe parfois pour de l’arrogance... et... c'est aussi vrai. Mais bon, ça en prend pour faire avancer les choses!

«Y’a des gens qui ont été important depuis le début de cette aventure, y faut pas être injustes... Monsieur Claude Cousineau, député de Bertrand et le personnel de son bureau. Plusieurs commerçant de Sainte-Agathe-des-Monts. Du Patriote de Sainte-Agathe, monsieur Denis Lamarre, directeur général et son équipe. Du théâtre Hector-Charland, Claude de Grand Pré et son équipe. Plusieurs ministres des différents gouvernements, Hydro Québec et la Caisse Desjardins de Sainte-Agathe ont également été des partenaires importants. »



Théâtre de l'Arrière-Cour

 

Faute de financement, la troupe du Théâtre de l'Arrière-cour est en congé...

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Damien Boyer-Hétu
Directeur-artistique
311, chemin Mon-Sinaï
Salinte-Agahte-des-Monts (Québec)
J8C 2Z7

Tél : 819-326-4387
arriere-cour@hotmail.com


blues de charlie

À noter que la pièce Le Blues de Charlie prendra l’affiche
au Théâtre Hector-Charland de l’Assomption
le 21 Septembre 2008 à 19h .

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RICHARD DESJARDINS
avec Kanasuta
30 MARS 2008
Théâtre Lionel-Groulx
Sainte-Thérèse


Richard Desjardins reprend la route au printemps 2008 avec le spectacle Kanasuta. Du nom de l'album paru en 2003, ce spectacle a été applaudi à plus d'une centaine de reprises au cours des deux dernières années. Après avoir fréquenté les salles de spectacle seul avec sa guitare, Richard Desjardins est entouré cette fois-ci de quatre musiciens pour recréer sur scène le paysage sonore de Kanasuta, aux accents de musique de chambre, de country et de jazz. Le poète chanteur nous amène dans son monde peuplé d'animaux en quête de forêts et d'humains, en quête d'amour, d'amitié, de justice et de dignité.



wikipediaNé à Rouyn-Noranda (Abitibi-Témiscamingue) le 16 mars 1948, Richard Desjardins est le quatrième d'une famille de cinq enfants. Sa mère lui enseigne le piano. A partir de 16 ans, il accompagne son frère aîné, en tournée dans la région. Il jouera ensuite dans différents orchestres.

De 1975 à 1982, il est le chanteur et leader de la formation Abbittibbi, qui a fait paraître un seul disque, Boom Town Café. Ils jouent des tubes anglophones et des chansons écrites par Richard Desjardins. Devant le relatif insuccès le groupe cesse peu à pui son activité et Richard déménage à Montréal.

En 1989, grâce aux souscriptions de 400 personnes, il produit Les Derniers humains, son premier disque solo. Ce disque sera réenregistré en 1992 à la Chapelle du Bon Pasteur après le succès obtenu par son second effort solo Tu m'aimes-tu (125 000 exemplaires vendus) et la bande originale du film Le Party de Pierre Falardeau. En 1990 il reçoit le Prix miroir de la chanson francophone par le Festival d’été de Québec , et les prix Félix 1991 de l'auteur-compositeur de l’année et de l'album populaire de l'année.

Il joue trois soirs au Théâtre de la Ville à Paris, et jouera par la suite de nombreuses fois en France (Bataclan, Olympia). Fin 1993, sa tournée se conclut par le disque Richard Desjardins au Club Soda. En 1994 sort l'album Chaude était la nuit fait avec les membres d’Abbittibbi. Un album Abbittibbi live sera enregistré à Magog et concluera la tournée. En 1998, il y aura un troisième album solo (studio) intitulé Boom Boom. Suivra une nouvelle tournée québécoise qui s’échelonnera sur près de deux ans.

Il devient co-réalisateur avec Robert Monderie de deux documentaires, notamment L'Erreur boréale en 1999, film sur la mauvaise gestion forestière québécoise qui forcera le gouvernement libéral à mettre sur pied en 2003 la Commission Coulombe, une Commission d’étude scientifique, technique, publique et indépendante, chargée d’examiner la gestion des forêts du domaine de l’État. L'Erreur boréale recevra le Prix Jutra du meilleur documentaire en 1999.

En 2003 sort son dernier album studio intitulé Kanasuta. Une tournée suivra. En 2005, le DVD Kanasuta – Là où les diables vont danser contient un enregistrement du spectacle, L'Erreur boréale.

En 2004, avec l'Orchestre symphonique de Trois-Rivières et son directeur Gilles Bellemare, Richard Dejardins présente le spectacle Desjardins symphonique, enregistré et diffusé par Radio Canada.

Fin 2007, sort son documentaire Le peuple invisible consacrée à la nation algonquine[1].

Il a reçu de nombreux prix au cours de sa carrière, récompensant aussi bien son œuvre musicale (Prix Félix, Académie Charles-Cros, etc.) que documentaire (Prix Jutra, etc.). En 2006, Richard Desjardins a fait son entrée dans Le Petit Larousse illustré

 



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LOUIS-JOSÉ
HOUDE

MERCREDI 16 AVRIL 2008
Théâtre des Eskers
Rouyn-Noranda

 

Humoriste québécois né le 19 octobre 1977 à Québec. En 1998, il a reçu son diplôme de l'École nationale de l'Humour.

Louis-José Houde a participé à plusieurs évènements humoristiques au Québec. Non seulement il a fait le tour de la province avec son premier one man show éponyme, il a aussi participé au Festival d'humour de Bierges, au Grand Rire Bleu de Québec et au festival Juste pour rire. En plus d'être un humoriste reconnu au Québec, Louis-José Houde a participé à quelques émissions télévisées dont les publicités de Loblaws. On a pu le suivre en tournée dans « Louis-José Houde : à suivre » et le voir animer les émissions « Dollaraclip » à MusiquePlus et « Ici Louis-José Houde » à Radio-Canada. Il a également fait partie de la distribution du film à succès « Bon cop Bad cop ». En octobre 2006, il a animé le prestigieux Gala de l'ADISQ et il récidivera encore en 2007. Le DVD de son one man show enregistré à l'Olympia de Montréal est sorti à peu près au même moment. Ce dernier est accompagné d'un CD audio de son spectacle enregistré à Moncton.

Implication

En plus de faire rire tout le Québec, Louis-José Houde s'implique dans plusieurs causes. Il a notamment été porte-parole pour l'Opération Nez rouge 2003 et la Grande Guignolée 2004 et 2005.

Récompenses

Louis-José Houde a gagné 4 Oliviers en 2003 : Spectacle d'humour de l'année, Acteur de l'année, Performance scénique et numéro d'humour de l'année. En 2002, il en a remporté 2 : Découverte de l'année et Auteur de l'année pour le spectacle de Sylvain Larocque. En avril 2006 Louis-José met fin à la tournée de son premier one man show qui a vendu plus de 300 000 billets. Finalement, en 2006, il a raflé l'honneur du Spectacle d'humour de l'année au Gala des Oliviers.

Louis-José Houde a gagné 4 trophées KARV l'Anti-Gala (trophées décernés par les téléspectateurs de vrak.tv) en 2004 : Toute catégorie confondue, l'artiste qui vous fait le plus triper; la personnalité québécoise que vous voudriez comme Premier Ministre du Québec; L'artiste québécois que vous aimeriez avoir comme père et Vous pissez dans vos culottes quand vous le voyez ou L'artiste le plus drôle.

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