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LES BIBLIOTHÈQUES
MONTRÉALAISES


LE SUMMUM DE L'AMOUREUX DU LIVRE

 
EMPRUNTER OU ACHETER? ACHETER OU EMPRUNTER? NOTRE BIBLIOTHEUSE Y VA DE QUELQUES CHIFFRES POUR DÉMONTRER QUE L'AUTEUR N'Y PERD PAS PLUS D'UNE MANIÈRE QUE D'UNE AUTRE LORSQUE L'ON CHOISIT DE LIRE SON OEUVRE. PUIS, COMME À SA FIDÈLE HABITUDE, ET TOUJOURS AVEC BEAUCOUP D'ÉLOQUENCE, ELLE NOUS PARTAGE SES SUGGESTIONS MENSUELLES. BONNE LECTURE!
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mijanou

CHRONIQUE
SANS TITRE

MIJANOU DUBUC, bibliotheuse

mijanou@marthiii.com

 


CITATION DU MOIS :
Le métier d'écrivain fait apparaître celui de jockey comme une situation stable.
[ John Steinbeck ]


J’ai tendance à lire
de bas en haut et de gauche à droite

Quand je tourne les immenses pages de mon journal Le Devoir, j’ai tendance à lire de bas en haut et de gauche à droite. Pourquoi ? Simplement, parce que les petites nouvelles dites sans importance ou de moindre importance, sont le plus souvent confinées dans les « marges » au sens propre et au sens figuré. Ce sont souvent les « brèves », les « en bref » ou de façon plus politique ou économique, les « dernière heure ». Ces petits paragraphes sont mes lectures préférées de la même façon que j’aime bien lire la page « En commençant par la fin » de la revue L’Actualité. On y trouve quantité d’informations qui, paradoxalement, sont passées sous silence – le silence est d’or dit le dicton ? On en parle mais pas trop. Parfois, on y revient quelques jours plus tard ou le mois suivant, si la petite nouvelle a fait boule de neige et qu’elle est devenue une grosse nouvelle, tapageuse cette fois-ci. Alors, on tasse les autres nouvelles devenues de moindre importance pour faire place à la petite nouvelle devenue grosse nouvelle dont … Tout le monde parlera.

Bref, pour faire une petite histoire avec ma petite nouvelle dont je veux vous parler, je ferais un parallèle avec « dans les p’tits pots, les bons onguents », dans les p’tites nouvelles, les bonnes nouvelles.

En lisant, donc, de bas en haut et de gauche à droite, j’ai lu dans Le Devoir du 16 février dernier que « La Commission du droit de prêt public (CDPP) a distribué 9,1 millions de dollars à [près de]16 000 auteurs canadiens cette année pour le prêt de leurs livres en bibliothèque ». Ce qui veut dire que les auteurs qui inscrivent chacun de leurs titres à la CDPP ont la possibilité de recevoir annuellement un montant pour compenser les pertes de ventes dues aux prêts de livres dans les bibliothèques canadiennes.

Il est bien évident que la personne qui se procure un livre à la bibliothèque, ne l’achète pas. Ce peut être dommageable pour les auteurs à certains égards – d’ailleurs André Mathieu, auteur qui s’autoédite, encourage les lecteurs à ne pas emprunter ses livres dans les bibliothèques, mais plutôt à les acheter en librairie. C’est écrit noir sur blanc dans ses livres.

C’est un débat qui divise le milieu du livre. Par contre, avec 800 bibliothèques publiques québécoises ayant dépensé 39 603 305 $ en documents pour l’année 2005, je crois que les auteurs peuvent compter sur un acheteur très fidèle, la bibliothèque en l’occurrence. D’autant que les responsables des acquisitions suivent une règle non écrite qui favorise l’achat de documents québécois dans une proportion de plus ou moins 40 % de leur budget d’acquisition.

À mon avis c’est un plus pour les auteurs.

En 2007, 73 035 titres furent admissibles (plusieurs critères doivent être remplis par chacun des titres). Pour chacun des titres, une vérification est faite dans six catalogues de langue française et six catalogues de langue anglaise, préalablement choisis, afin de comptabiliser leur présence en bibliothèque. Les auteurs québécois se sont partagé 3 543 288 $, le tiers du budget total. Le paiement moyen pour cette année est de 570 $.

Le programme de prêt public a été inauguré en 1986 au Canada, treizième pays à faire naître un  programme de la sorte. Le premier a vu le jour au Danemark en 1946. http://www.plr-dpp.ca/

 


 

DE CHEZ NOUS
ET PAR CHEZ NOUS

Nicole Filiatrault


Je l’ai rencontrée pour la première fois à la Rentrée littéraire laurentienne de 2006 qui avait lieu à Saint-Jérôme. Son visage souriant et plein de vie m’a donné envie de m’approcher de sa table où se trouvait son livre-disque Contes de l’ours (extrait sonore) publié par la très réputée maison d’éditions Planète rebelle spécialisée dans les contes.

J’ai feuilleté son livre en notant le titre pour vérifier si nous l’avions à la bibliothèque. Elle m’a fait un brin de jasette, me présentant son livre comme étant trois contes traditionnels portant sur l’ours. Toujours avec le sourire et les yeux rieurs, Nicole Filiatrault a poursuivi en ajoutant qu’elle adorait conter autant aux enfants qu’aux adultes. Ce qu’elle s’amuse à faire à temps plein depuis 1995.



Dernièrement, elle fut invitée à partager ses contes à des détenus au pénitencier de Sainte-Anne-des-Plaines. Expérience particulière qui lui a permis de remplir la mission qu’elle s’est donnée en tant que conteuse, celle de  « toucher du bout de chaque mot l’empreinte profonde des émotions que chacun porte en soi et la faire décoller aussi loin que le canot de la Chasse-galerie emportant ses passagers vers leurs rêves ».

Avec sa permission, nous reproduisons le texte paru sur le site de l’AAL, organisme faisant la promotion de la littérature laurentienne dont elle est membre.

Je lui laisse la parole…

 

Nicole Filiatrault, en prison !

À la mi-janvier, je fus invitée à donner un spectacle de contes à des détenus en voie de réhabilitation, au pénitencier fédéral de Sainte-Anne-des-Plaines. Une des initiatives qui permet aux détenus d’apprendre à se réinsérer dans la société actuelle.

Ils ont environ deux ans pour réussir ce difficile parcours, car pour certains d’entre eux, la vie en 2008 ne ressemble guère à ce qu’ils ont quitté vingt ou trente ans plus tôt.

Cependant, dans cet établissement à sécurité minimum demeurent aussi des hommes ayant cheminé, des hommes jugés non dangereux qui n’essaieront pas de se sauver même si leurs perspectives d’avenir se limitent à jamais au périmètre du complexe de Sainte-Anne-des-Plaines. Parmi les détenus qui m’attendaient avec l’aumônier et les deux travailleurs sociaux, je n’ai jamais su ceux qui connaissaient déjà leur date de sortie.

Conter en dedans et en solo fut pour moi l’occasion de me rapprocher du sens premier de la mission que je me suis donnée en pratiquant mon métier de conteuse : toucher du bout de chaque mot l’empreinte profonde des émotions que chacun porte en soi et la faire décoller aussi loin que le canot de la Chasse-galerie emportant ses passagers vers leurs rêves.

À vrai dire, en roulant vers le pénitencier, l’inconfort que je ressentais ne ressemblait pas au trac familier précédant un spectacle. Normalement, je profite du temps de route pour revoir mes contes, visualiser l’espace qui m’attend, le remplir d’un public nombreux et chaleureux. Mais ce soir-là, rien à faire, j’étais envahie d’idées contradictoires sur la nécessité d’enfermer des hommes, sur la douleur de leurs victimes, sur le gâchis humain et la souffrance que tout cela engendre d’un côté comme de l’autre. Bref, la porteuse de parole que je suis avait bien du mal à se frayer un chemin devant la mener toute entière au mystère des mots, le temps d’un voyage collectif dans l’imaginaire.

Mon public allait être exclusivement masculin, une première pour moi. Ces hommes retirés, qui ne fréquentent plus notre quotidien depuis parfois des années, allaient-ils apprécier mon choix de contes ? Pour cette occasion unique, j’espérais plus que jamais trouver la clef de la porte de cet espace fabuleux où mon auditoire et moi voguerions à la rencontre d’une parcelle de notre enfance.

Et si mes histoires tombaient platement à côté ?

Bref, en arrivant devant la porte de la bâtisse des visiteurs, je n’en menais pas large, comme on dit.

Connaissant la procédure à suivre – contrôle des entrées, signature de la feuille de présence, attente du guide devant me mener au lieu dit –, je me suis rapidement retrouvée devant la chapelle. L’on m’y attendait : dans une salle chaleureuse et relativement petite, il y avait une chaise légèrement en retrait entourée d’une douzaine d’autres. Mon public était devant moi, douze hommes environ, pour la plupart entre deux âges, et un aumônier.

On m’a fait un accueil touchant, suivi d’une période d’apprivoisement réciproque – café, biscuits, courte jasette –, et l’indéfinissable malaise a pris le bord. Je respirais déjà mieux.

Je ne sais si j’ai respecté l’horaire, mais lorsque je me suis assise, tous m’ont imitée. J’ai conté. Tout à coup, je me suis sentie libre, très proche de mon cœur. Même si j’étais la seule à parler, je conversais, j’échangeais avec des copains, des frères, des hommes qui m’écoutaient les yeux fermés ou au contraire avec des regards vifs, amusés, interrogateurs. Aimaient-ils mes contes ? Je ne le sais toujours pas mais ils aimaient le fait du conte, ça je peux le dire. Pourtant je ne contais pas comme d’habitude. Je n’étais pas en spectacle, aucune distance réelle ou imaginaire entre eux et moi. J’étais assise au milieu d’eux dans une cabane loin de tout ; ne manquait que la grosse théière pleine d’un thé noir très fort et gardée au chaud sur le bord du poêle.

Entre deux histoires un petit rire, une question, une précision… Sommes-nous tous parvenus à ce monde fabuleux, coloré et personnel que j’espérais ? Peut-être, peut-être pas. Eux seuls pourraient me le dire. Mais moi, je venais de vivre une soirée si proche du cœur que je ne suis pas près de l’oublier. Et les petits becs sur les deux joues que j’ai reçus avant de les quitter m’ont fait me sentir plus fraternelle, ou peut-être plus grand-maman que jamais.

Ne leur avais-je pas conté de jolies anecdotes sur mes petits-enfants… ? En toute confidence, je recommencerais.

© Nicole Filiatrault

 


 

Nuit laurentienne de la poésie 2008


visiter le site de l'événement >>

Écoutez
Voyez
Laissez-vous toucher par les mots

La poésie c’est une « affaire » de mots, de sens et de rythme. Et même qu’en dire que c’est une « affaire », lui enlève tout le pouvoir d’interprétation, de construction et de conscientisation qu’elle dégage quand on se laisse toucher.

Cinquième édition qui transporte toutes les promesses de la première édition, la Nuit laurentienne de la poésie rend hommage à Paul Chamberland, Prix Athanase-David 2007, « plus haute récompense accordée par le gouvernement du Québec dans le domaine des lettres ».

Fondateur de la revue Parti pris, professeur de littérature à l’UQAM, mais d’abord et avant tout un poète que j’ai beaucoup lu à l’adolescence.

Au cours de la soirée, d’autres poètes se succèderont sur la scène intimiste du Théâtre du Marais à Val-Morin. Une occasion pour quiconque aime la poésie, ou qui aimerait la découvrir.

 




NOTA BENE

J’ai appris
La date du Solde annuel de livre 2008.


Chaque année, l’organisme Les amis de la Bibliothèque de Montréal, organise une vente de livre afin « de prolonger la vie utile de ces livres, d’aider à répandre le goût de la lecture et de permettre aux citoyens de Montréal d’enrichir leurs bibliothèques personnelles à faible coût.

Les revenus provenant de ce solde sont réinvestis dans le financement d'activités d'animation dans les bibliothèques publiques de Montréal
. »

Ce sont plus de 75 000 livres élagués (livres qu’ont retire de la collection parce qu’ils ne sont plus empruntés, désuets ou encore parce qu’ils sont en moins bon état) des rayons des différentes succursales de la Bibliothèque de Montréal qui seront mis en vente.

L’événement a lieu à l’Aréna Étienne-Desmarteaux du samedi 26 avril au dimanche 4 mai 2008, de 13 h à 19 h. Chaque jour des livres sont ajoutés. Les dons sont aussi acceptés tous les jours du solde, sauf les samedis et dimanches.

Pour plus d’informations >>

 


 

JE LIS AUSSI


Christine Eddie.
Les carnets de Douglas

Éd. Alto, 2007, 198 p., 21,95 $

Magnifique !
Si j’avais écrit un livre, c’est celui-ci dont j’aurais aimé être l’auteur. Une écriture sensible et émouvante sans jamais tomber dans la douleur du lyrisme. Une histoire racontée sans dépenses inutiles donnant libre cours au lecteur pour s’approprier l’odeur des lieux. Quelques mots alignés suffisent à caractériser les personnages et leurs gestes. Quelques phrases suffisent à donner le ton à l’époque et à ses tendances. D’une beauté …


Le « générique » faisant figure d’épilogue vient clore le récit permettant au lecteur de boucler la boucle. Sur cinq étoiles, je me permets d’en mettre six. Pas étonnant que ce livre soit finaliste pour le Prix des libraires 2008.

- Et si tu devenais un ruisseau ?
- Alors je voudrais que tu aies soif
- Et l’air ? Si tu étais l’air ?
- Mmmmmm… je voudrais que tu saches respirer

Un petit livre d’une grande histoire d’amour proposant « d’oser la vie ».

 

 

Jacquelyn Mitchard.
Comme des étoiles filantes

Libre expression, 2007, 335 p., 29,95 $

Au cœur de l’Utah, dans une communauté mormone, la petite Véronica Swan voit sa vie basculer quand ses deux sœurs sont assassinées devant ses yeux alors qu’elle les garde. L’assassin souffre de schizophrénie. Dès lors, le lecteur entre dans la vie de Véronica pour comprendre avec elle la portée de ce geste sur toute une communauté, mais aussi sur la famille de l’assassin. Comment peut-on pardonner le meurtrier ?


Une histoire touchante sur la perte de l’enfance dans le drame, sur le vécu d’un tel drame dans les préceptes des pratiquants mormons. J’ai beaucoup appris sur les mormons – communauté qui m’intriguait – et sur la force de la haine mais aussi sur le pardon chez l’humain. La littérature nous aide à comprendre, entre autre, les forces et faiblesses de l’humain, les cultures, les pratiques du deuil et de la naissance à travers certaines croyances et les maladies. Avec Comme des étoiles filantes, Jacquelyn Mitchard y réussit.

 

 




Yan Daniel Béchard.
Vandal Love ou
Perdus en Amérique

Québec Amérique, 2008, 344 p, 24,95 $

On en parlait beaucoup comme étant la relève des Kérouac et Garcia Marquez. J’étais curieuse et intriguée par cet auteur né d’un père gaspésien et d’une mère américaine ayant creusé ses origines québécoises.


Un univers de géants et de nains m’attendait dès le départ, me propulsant dans le Québec des années 40-50-60. Je suivis la trace de Jude, fils d’un géant recherchant le confort de l’Amérique. Puis, dans la deuxième partie, je suivis la trace de la mère de Jude, femme de son époque, recherchant le confort de Jean, son autre fils, rejeté et qu’elle protégeait avant qu’il ne quitte la maison pour la guerre. Une famille disloquée, démembrée dont chacun des membres tente de se rapprocher du bonheur leur ayant tant manqué étant enfant, mère ou père. C’est perdu en Amérique, que l’arbre généalogique des Hervé se cicatrise. Une écriture saccadée qui rappellent les frasques de cette famille particulière dans un récit qu’on pourrait qualifier de véritable épopée américaine dans le sens continental.

 

 

J'AIMERAIS LIRE

Marie-Monique Robin.
Le monde selon Monsanto
Arte éditions / La Découverte, 2008, 372 p.,


Avec 17 500 salariés, un chiffre d’affaires de 7,5 milliards de dollars en 2006 et une implantation dans quarante-six pays, Monsanto représente le leader mondial des OGM, mais aussi l’une des entreprises les plus controversées de l’histoire industrielle. Production de PCB (polychlorobiphényles, vendus en France sous le nom de pyralène), de polystyrène, d’herbicides dévastateurs (comme l’agent orange pendant la guerre du Vietnam) ou d’hormones de croissance bovine et laitière (interdites en Europe) : depuis sa création, en 1901, la firme a accumulé les procès en raison de la toxicité de ses produits. Pourtant, aujourd’hui, Monsanto se présente comme une entreprise des « sciences de la vie », récemment convertie aux vertus du développement durable.


Grâce à la commercialisation de semences transgéniques, conçues notamment pour résister aux épandages de Roundup, l’herbicide le plus vendu au monde, elle prétend vouloir faire reculer les limites des écosystèmes pour le bien de l’humanité.

Qu’en est-il exactement ? Quels sont les objectifs de cette entreprise, qui, après avoir longtemps négligé les impacts écologiques et humains de ses activités, s’intéresse tout à coup au problème de la faim dans le monde au point de se donner des allures d’organisation humanitaire ?

Fruit d’une enquête exceptionnelle de trois ans qui a conduit Marie-Monique Robin dans trois continents (Amérique du Nord et du Sud, Europe et Asie), ce livre retrace l’histoire fort mal connue de la compagnie de Saint-Louis (Missouri). Il s’appuie sur des documents inédits, mais aussi sur des témoignages de victimes de ses activités toxiques, de scientifiques, de représentants de la societe civile, d’avocats, d’hommes politiques, de représentants de la Food and Drug Administration ou de l’Environmental Protection Agency. [Résumé provenant du site Cdurable.info]

 



 

 

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