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Les amis, quand on en vient `a regretter les jovialistes, c'est que c'est peut-être la fin des haricots. On peut dire que les carottes sont cuites. D'ou l'engouement effarant pour la cuisine «très cela» qui sévit actuellement en nos contrées continentales, Constantin, «et passe moi donc un peu d'huile de truffe», by the way.
Je cite Patrick Groulx, qui va animer une nouvelle émission «populaire» :
«(...) Notre télé a plutôt l'habitude de valoriser les intellectuels.»
Ou ça les intellectuels à la télé, Patrick?
Faudrait voir à pas pousser mémé dans les orties! Parle-t-on de Patrice l'Écuyer (mais non, je l'aime bien, allez), parle-t-on de Normand Brathwaithe? De Julie Snyder? De Véronique Cloutier, d'Éric Salvail? Ou encore Guy A? J'aime bien Guy A, mais je crois pas que c'est ce qu'on peut appeler un intellectuel.
Un libre penseur intelligent, bien sûr, mais ce n'est pas forcément la même chose.
Alors je referme le Télé-horaire (que j'ouvre rarement et toujours avec appréhension) en me disant que la télé c'est décidemment bien triste, surtout Radio Canada (petite exception : j'aime bien les Boy's, la série. On rigole bien).
Remarque, on a toujours Annie Brocoli, ou encore le fabuleux tandem, France Castel- Michel Barette.
Quand on pense que ce dernier était en lice pour animer «Tout le monde en parle», on se dit qu'on l'a échappé belle.
Pour du contenu, il faut reconnaitre que TéléQuébec fait son boulot. Et ça, c'est important et il faut le dire. Pour ceux qui, comme moi, n'ont pas le cable (je n'en veux pas), c'est une chouette alternative à la morosité générale qui gangrène nos ondes hertziennes.
Pour encore plus de contenu, ben, faut naviguer sur la toile (s'habituer à dire ça à la place de «web») et là, on trouve.
Aujourd'hui, un vaste sujet, l'humanisme et son articulation. Bien sur, je ne lance que des pistes, à vous de faire le reste du chemin, si le coeur vous en dit.
Alors d'abord, en tête de cette page, Zeitgeist, film fort intéressant qui démystifie en grande partie l'histoire religieuse et politique, telle qu'on la connait.
Suit End game, tout à fait dans le même ton, bien qu'un peu plus alarmiste et cette fois-ci, sur un méga complot éminent dont le résultat serait rien de moins que l'anéantissement de 80 % de l'humanité.
J'ai déjà entendu ça quelque part...
Là evidemment, je ne peux m'empêcher d'ouvrir une parenthèse, parce que je remarque qu'un des pièges de la pensée critique est sa mécanique même. Non pas qu'il ne faille pas avoir de sens critique, mais je pense au contraire que c'est le coeur de cette critique qu'il faut questionner et remettre en question, en prenant garde de ne pas l'ériger en dogme, parce que démoniser en s'arrogeant le «bon droit» n'apporte pas de solution.
Voilà pourquoi après ces deux instructifs extraits, je vous mets une petite rasade de notre «Mètre-étalon» (ha!ha!ha! Jeu de mots Lennonesque), Alexandro Jodorowsky (d'autres extraits dans les numéros antérieurs de Marthi mag).
Si vous voulez voir La montagne sacrée, le film culte sera projeté à une soirée amicale à la Casa Obscura, jeudi 21 Février 2008 (www.neorhino.ca). C'est à mon prof de linguistique (CEGEP Ahuntsic) que je dois la découverte, en 1976, de cette oeuvre étrange et forte.
C'est d'ailleurs tout ce que je lui doit, vu qu'il m'a mis 25% sur le bulletin.
Toujours est-il qu'en fait, C'est plutôt El Topo, qui m'a marqué. En prologue, Jodo nous tient à peu près ce language : «L'homme est comme une taupe, il creuse et creuse. Et quand il arrive à la surface du sol, dû à sa cécité, il ne peut supporter la lumière et il replonge, creusant de plus belle.»
Ça, c'est mon souvenir.
Pour vous en convaincre ou vous faire votre propre idée, procurez vous la réédition intégrale des oeuvres de l'iconoclaste flamboyant (El Topo, La montagne sacrée, Fando y lys, Santa Sangre étant disponible depuis longtemps, à la boite noire entre- autre). Bien qu'à mon sens, et c'est la raison de la présence de Les yeux du chat dans cette page, son oeuvre la plus forte reste celle qu'il a laissé passer au travers le talent d'artistes tels Moebius, Arno, Bess, ou plus récemment Boucq, dont on attend Bouncer le film, avec impatience.
Jodorowsky ne fait pas de stylisme. Il établit les archétypes. À ce titre, son cinéma est non complaisant, et un peu arride de lecture. L'Incal (créé avec Jean Giraud, dit- Moebius) a une structure forte, mais magnifiée par la force du dessin, enrobée, pour en équarir les angles sans perdre le sens du propos, en lui donnant un univers graphique inspiré. Une totale symbiose.
Juan Solo est une autre oeuvre parfaitement rendue (avec Georges Bess).
Tarantino peut aller s' rhabiller! (Voir l'extrait de La montagne sacrée)
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LES MORDUS
Suggestions
présentées par Planète Montréal |
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Les rendez-vous
du cinéma québécois
JUSQU'AU 24 FÉVRIER 2008
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Divers endroits à Montréal
Après 25 années d’existence, les Rendez-vous croient plus que jamais à la vigueur de l’expression cinématographique d’ici et souhaitent vivement que le cinéma québécois, en intensifiant sa percée aux niveaux national et international, atteigne le plus grand nombre de cinéphiles d’un continent à l’autre.
Créés en 1982, les Rendez-vous du cinéma québécois (RVCQ) ont pour mission de soutenir et de promouvoir le cinéma québécois au pays et à l’étranger par le biais de divers événements dont :
1. Les Rendez-vous du cinéma québécois, à Montréal ;
2. La Tournée du cinéma québécois au Québec, au Canada et sur la scène internationale ;
3. Les Tête-à-tête du cinéma québécois sur le territoire du grand Montréal.
De ces initiatives naissent des lieux de rencontres privilégiés et de fructueux échanges entre les artisans d’ici et d’ailleurs, l’industrie et le public, ainsi qu’une plate-forme de visibilité extraordinaire pour les productions québécoises.
Nos objectifs
* Sensibiliser les différents publics québécois à leur production nationale en créant des lieux d’échanges entre les cinéphiles, l’industrie, les artistes et les artisans du cinéma d’ici.
* Mettre en valeur le travail des artistes et artisans du cinéma québécois et témoigner de leur apport à la culture nationale.
* Promouvoir le cinéma québécois, ses artistes et ses artisans au Québec, au Canada et à l’étranger, dans une perspective culturelle, mais aussi dans le but de stimuler l’industrie.
Nos valeurs
Savoir-faire, intégrité, passion, ouverture, diversité, créativité. |
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Le Festival International de films pour enfants
11e Édition
SEMAINE DE RELÂCHE,
DU 1ER AU 9 MARS 2008
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Cinéma Beaubien, Montréal
Vous aimeriez faire le tour du monde cet hiver? On vous attend au Cinéma Beaubien!
Pour la onzième fois, le FIFEM vous invite à visiter plus de 20 pays à travers une cinquantaine de films inédits. La crème du cinéma international dédié à l’enfance sera au programme, et on vous promet encore une fois une aventure mémorable pour la semaine de relâche!
Faites vos valises, on va au FIFEM!
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Le Festival International du Film sur l'Art
26e Édition
DU 6 AU 16 MARS 2008
VISITER LE SITE OFFICIEL
Divers endroits à Montréal
Créé en 1981 sous l’égide du Conseil International du Cinéma et de la Télévision de l’UNESCO et parrainé par le Musée d’art contemporain de Montréal, le FIFA devient autonome en 1983 et constitue son propre Conseil d’administration. D ‘une durée de 5 jours, le 1er FIFA projetait 50 films en provenance de 12 pays dans une seule salle, la Cinémathèque québécoise. C’est dans le cadre de sa 21e édition (2003), que le FIFA ajoute 5 jours supplémentaires à son calendrier, offrant dorénavant 10 jours de festivités.
En 2007, dans le cadre de son 25e anniversaire, 275 films issus de 25 pays ont été présentés dans huit salles: le Musée des beaux-arts, le Musée d’art contemporain, la Grande Bibliothèque, le Centre Canadien d’Architecture, la Cinémathèque québécoise, l’Office national du film (ONF), le Goethe-Institut et la Cinquième Salle de la Place des Arts. Fortement implanté dans plusieurs lieux de diffusion au Québec, le FIFA poursuit ses tournées à travers le monde, pour la présentation de son Palmarès, notamment en France (Musée du Louvre à Paris et Tourcoing) et aux États-Unis (Boston, New York, Saint Louis et Washington).
Soucieux d’élargir sa panoplie de sujets, le FIFA présente des films portant sur de nouveaux thèmes : le mime, l’art du cirque, le tatouage et la bande dessinée, le tout attirant à chaque année un nombre de festivaliers toujours plus nombreux. La hausse particulière de festivaliers démontre l’engouement croissant d’un marché pluridisciplinaire pour le film à thématique artistique et prouve combien le film sur l’art est essentiel au carrefour cinématographique canadien que représente Montréal.
« La programmation du Festival International du Film sur l’Art donne le tournis. Il y a tellement de films à voir! »
Odile Tremblay, Le Devoir
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ReProjections:
Québec vue
par le cinéma
Dans le cadre du 400e.
DU 20 AU 30 MARS 2008
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Un projet deFestival
de cinéma des 3 Amériques
Présentation de deux activités cinématographiques mettant en lumière Québec. Le premier volet, un concours organisé de concert avec les établissements scolaires post-secondaires de la province de Québec, invite les étudiants à produire des courts métrages ayant pour thème « Québec : ville de rencontres ». Le deuxième volet consiste en une vitrine historique des liens entre Québec et l'histoire du cinéma. Il s'agit de la projection d'une sélection de films parmi les oeuvres tournées à Québec et dans lesquelles la ville et sa région limitrophe ont été mises en vedette.
Le cinéma français s'invite à Québec
Dans le cadre du 400e.
DU 25 mars au 31 juillet 2008
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Un projet de
Unifrance et SODEC
Les meilleurs films français en avant-première à Québec ! Et aussi : des rencontres professionnelles, des ateliers... Unifrance et Sodec, les deux grands organismes de promotion des cinématographies françaises et québécoises s’associent pour créer un temps fort autour d’avant-première de films français qui seront repris sur les écrans québécois.
En parallèle, des activités pour les professionnels et les étudiants québécois en cinéma auront lieu : rencontres entre producteurs français et québécois, avec la participation de la Commission nationale du film et des régions françaises, notamment Ile-de-France et Rhône-Alpes, et ateliers d’analyse critique ou de classes de maître donnés par des réalisateurs ou des acteurs français.
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LA SECTION
« CINÉMA »
EST PRÉSENTÉE PAR :
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