| archives | : : | Page couverture | :: MONTRÉAL : : ROUYN-NORANDA : : NATASHQUAN : : TORONTO : : NEW-YORK : : | VOL II #2 : : février-mars 2008 |

 

 

 

Annie Depont

Grande médaillée de
l’Académie française des Arts,
des Sciences et des Lettres
pour l'ensemble de ses actions au Canada,
la dame oeuvre sans relâche
pour la culture québécoise et pour
la francophonie en Amérique du Nord.

 
PEINTRE FRANÇAISE D'ABORD PUIS ARDENTE DÉFENDERESSE DE LA CULTURE QUÉBÉCOISE ET CANADIENNE, ANNIE DEPONT PARTICIPE CHAQUE JOUR PLUS QU'ACTIVEMENT AU RAYONNEMENT DES ARTISTES DE CHEZ NOUS AUX QUATRE COINS DU GLOBE!
ARTS VISUELS ÇA, c'est beau!

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Annie Depont
UNE DAME BIEN ÉTONNANTE !
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et les Gagnants Grafika! >>


MARTINE GUILLEMETTE-MILLEVILLE
mgm@marthiii.com


CITATION DU MOIS :
L'art, en général, est la réponse au futur. C'est l'entreprise la plus importante à laquelle nous puissions nous consacrer.
[ Francis Ford Coppola ]



Annie Depont, dans une autre vie, à Paris

 

En mai 2006, Madame Annie Depont a reçu la médaille d’argent de l’Académie française des Arts, des Sciences et des Lettres, pour l’ensemble de son travail de développement de la culture sur le territoire Canadien

 


Cérémonie de remise de la médaille d'argent par l'Académie française des Arts, des Sciences et des Lettres.

 

(Tiré du Journal de Prévost, édition avril 2006)

«Invitée à se présenter à la Commission Supérieure des Récompenses par la déléguée pour le Canada, Madame Depont a présenté les réalisations suivantes :



- Création de l’organisme culturel régional
Passage d’Artistes (Saint--Sauveur)

- Création et réalisation des quatre échanges
Expo Culture Japon Québec

- Création et réalisation de trois rassemblements
des métiers du verre

- Création et réalisation des
Sculpturales de Saint-Sauveur

- Reprise de la Semaine des Artisans de Laval (9e édition)

- Journalisme culturel mensuel au Journal de Prévost, Piedmont, Sainte-Anne des Lacs depuis avril 2002

- Création et réalisation de portraits d’artistes (34 émissions à ce jour) à la télévision communautaire des Basses-Laurentides (TVCBL –Saint-Jérôme)

- Préparation du premier salon bilingue
du cadeau et de l’événement d’entreprise dans les Laurentides en partenariat avec
«Signatures Laurentides»


Reconnue par le milieu culturel, touristique et journalistique des Laurentides, Annie Depont s’est installée avec sa famille à Sainte-Anne des Lacs en juillet 2000
en provenance de Paris.

La rapidité de son intégration en fait une personne ressource pour des immigrants de France. »

 


Bureau de Saint-Sauveur, Laurentides, Québec, Canada

 

En fait, Annie Depont est plus qu'une personne ressource «pour des immigrants de France»... Elle est une personne ressource pour tous ceux qu'elle rencontre sur sa route. Toujours souriante, à l'écoute et d'une rigueur sans faille, la dame est un appui solide et fort agréable à fréquenter. On aurait pu ajouter à cette longue liste de réalisations, qui date de deux ans déjà:

 

Fondation du désormais seul journal culturel
et artistique au nord de Montréal.

 


Traces, le seul journal culturel et artistique au nord de Montréal

 

 

ENTREVUE AVEC UNE NÉO-LAURENTIENNE
PASSIONNÉE D'ART ET DE CULTURE

Madame Annie Depont, vous êtes Parisienne. Que faisiez-vous alors que vous habitiez  la Ville-Lumière et qu'est-ce qui vous a amenée au Canada? -


«J'ai vécu plus de trente  ans à Paris. J'ai été secrétaire trilingue, puis assistante de direction et enfin responsable des ressources humaines dans une entreprise métallurgique du groupe Pechiney pendant dix ans. Ensuite, j'ai élevé mes enfants. Dans mes dernières années parisiennes, je me suis intéressée aux sciences humaines, j'ai fait de la formation et enfin, j'ai rejoint le monde des arts en devenant assistante d'un grand peintre parisien. »



Vous oeuvrez, depuis votre arrivée dans les Laurentides, d'arrache-pied pour la culture canadienne. Quelles sont vos motivations?


La culture en général. Il me semble que le domaine est infini. Pour moi, tout passe par là. C'est une passion sans limite.

 


Charles Garnier, Préfet de la MRC des Pays-d'en-Haut a tenu à féliciter notre médaillée de l'Académie en personne.



Quelle genre d'enfance avez-vous eue? Vos parents étaient des gens engagés culturellement de l'autre côté de l'Atlantique?


Mon père était un collectionneur, ma mère une esthète dans le plus grand sens du terme. J'ai toujours été entourée de belles choses et de beaux textes.

 


Entourée des principaux intervenants du projet d'échanges culturelles avec le Japon



Entre la France et le Québec, votre coeur balance?


Pas du tout. Sans renier la France, j'aime profondément le Québec. J'ai vécu dans beaucoup de pays, depuis ma plus tendre enfance. Je crois que je suis une vraie citoyenne du monde et que dans chaque culture il y a des richesses à découvrir.

 


Chez Transcontinental, l'imprimeur du journal culturel Traces



Vous planchez en ce moment sur le magazine culturel «Traces» qui remplace en quelque sorte l'hebdo Accès Laurentides qui s'était donné, avant sa restructuration en 2006, une vocation culturelle et artistique. Ça fonctionne bien?


Oui ça fonctionne bien. Il faut laisser au temps le temps de faire son œuvre. Toute nouveauté a besoin de se laisser observer avant d'être adoptée. J'ai hâte d'avoir plus de moyens. Cela viendra avec l'estime. Le produit ne demande qu'à se développer. Remplacer Accès n’est pas du tout dans mon objectif (nous avons même été à deux doigts de bâtir le projet ensemble). Par contre, l’orientation éditoriale d’Accès nous ouvre une grande avenue.

 


Discutant avec le sculpteur et céramiste Kinya Ishikawa



Vous planchez sur d'autres projets, en ce moment? 

La réhabilitation d’un bâtiment du Domaine de l’Estérel, à Sainte-Marguerite afin de créer un centre culturel international. C’est un projet à long terme, soutenu par un comité de grande qualité. Les élus commencent à sentir l’urgence de constituer un patrimoine.

 


À la veille du départ pour le Japon



Quelle est votre vision à long terme en ce qui concerne les arts et la culture? Vous comptez vous limiter à une région, ou aimeriez-vous faire bénéficier vos succès à un plus large ensemble d'artistes qui aimeraient être pris en charge par une personne telle que vous?

Mon métier n’est pas de prendre en charge qui que ce soit, mais d’encourager et de mettre en valeur. En prenant les Laurentides comme creuset, il est possible de rayonner partout. N’avons-nous pas été plusieurs fois au Japon avec des artistes de la région ? Expo culture Québec Japon, que j’ai créé en 2003, fonctionne toujours. Plus de 100 artistes de part et d’autre y ont participé.

 


Échanges culturelles



Quels sont, selon vous, les enjeux majeurs de la politique culturelle canadienne et québécoise en ce moment? Vous êtes optimiste ou plutôt défaitiste en ce qui a trait à l'avenir des artistes de chez nous?

Je suis optimiste car j’ai la chance d’avoir des points d’observation variés. En tant qu’Européenne, ce qui me frappe ici, c’est le sérieux des écoles d’artistes, c’est la liberté de créer, c’est la qualité des professionnels. La culture québécoise a un très grand rôle à jouer, non seulement dans son propre pays, pour sa propre identité, mais dans le monde, pour la sauvegarde de la culture française.

 


Œuvre acquise par le Conseil de la culture et des communications dans le cadre des Grands prix de la culture. Décernée au Festival de cinéma international de Sainte-Thérèse, l’œuvre est devenue la propriété de la Ville de Sainte-Thérèse lors de la dissolution de l’organisme en 1999.



Qui sont, selon vous, nos héros de la culture en Amérique du Nord? Qui jouit de votre admiration?

Hemingway, sans doute pour l’Amérique du Nord – « Dans tous les arts, le plaisir croît avec la connaissance que l'on a d'eux. » Disait-il. Plus près de chez nous, René Derouin, pour son intelligence avec le territoire et l’étendue de son action.

 

Vous êtes peintre, mais vous pensez davantage à la carrière de ceux qui vous entourent...  Peignez-vous toujours?

Non, la peinture a été pour moi une magnifique possibilité de faire connaissance avec le Québec et le milieu que j’aime, celui des arts. Elle m’a apporté le Japon, dont je rêvais depuis plusieurs décennies et la découverte des coulisses de l’exploit, c'est-à-dire la mise en marché des produits culturels.

 


Le site web du journal culturel Traces est en construction. Nous vous tiendrons au courant de son arrivée sur le www!

Mot de cambrone
à l'équipe d'Annie Depont!



moisson


GRAFIKA
Le Grand Prix 2008

Le prestigieux concours Grafika récompense les meilleures réalisations en design graphique au Québec. Depuis son lancement, le concours met en valeur le talent des graphistes québécois et leur procure le mérite et la visibilité qui leur revient.

La soirée de remise des prix se veut aussi un lieu de rencontre et d'échange entre les divers intervenants du milieu du design graphique au Québec.

Le concours Grafika est organisé par Infopresse en collaboration avec la Société des designers graphiques du Québec (SDGQ).


Grand Prix 2008 :
Le restaurant Buonanotte, installation commémorative

Réalisation: Number of Names
Client: Buonanotte

Réalisation: Toxa
Client: Toxa

Installation temporaire dans la vitrine du restaurant Buonanotte qui célèbre le 15e anniversaire du lieu pendant la rénovation du local. Les néons forment à la fois un message écrit et un motif de couleur abstrait.

Direction de création :
Qarim Brown
Direction artistique :Pawel Karwowski, Anthony Zebrowski-Rubin
Conception :
Pawel Karwowski
Fabrication :
Avo Neon, AD display
Ingénieur électrique :
Francis Okeefe

 

 

VOIR TOUS LES LAURÉATS 2008 >>

 


centres jeunesses


EXPOS
Suggestions

présenté par Planète Montréal
suggestions

138
Passe-Partout

le phénomène
JUSQU'AU 1er SEPTEMBRE 2008
Musée québécois de culture populaire
Trois-Rivières


L’exposition présente le phénomène de société unique qu’est la série télévisée Passe-Partout. Diffusée pendant 20 ans (sur les ondes de Télé-Québec et en reprise à Radio-Canada), elle a laissé son empreinte sur des millions d’enfants et leurs familles. À tel point que l’on qualifie maintenant ces jeunes adultes de « Génération Passe-Partout ». L’exposition met en valeur le contexte dans lequel s’est inscrite la série, son concept innovateur et permet d’admirer ses créations. Des ambiances sonores et des objets inédits, des activités ludiques, éducatives et interactives se côtoient dans un décor évocateur pour susciter l’émotion.

La petite histoire d’une grande série
La série télévisuelle était le volet principal de l’Opération Passe-Partout commandée par le Ministère de l’Éducation du Québec au milieu des années 1970. Elle avait le mandat de favoriser le développement global des enfants de 3 à 5 ans sur les plans moteur, affectif, cognitif et social avec une attention particulière pour ceux des milieux économiquement faibles. Rapidement, les émissions atteignent leurs objectifs en termes de contenu et d’écoute. Les enfants s’approprient l’imaginaire de la série, les personnages les fascinent, les situations les amusent, les touchent, les étonnent, ils participent, ils s’identifient, ils rêvent tandis que les parents y trouvent leur compte.

La génération Passe-Partout
Les fans de Passe-Partout sont maintenant de jeunes adultes qui influencent leur société… Pas étonnant qu’on retrouve des traces de Passe-Partout dans la vie quotidienne : publicité, radio, télévision, musique, etc.

L’exposition Le phénomène Passe-Partout propose de découvrir une œuvre incontournable de notre culture populaire et permet de la redécouvrir et de la décoder sous un angle intelligent, audacieux et touchant !


abat


suggestions

L'effet Québec
Une ville et ses artistes
JUSQU'AU 27 AVRIL 2008
Musée National des Beaux-Arts du Québec
Québec

 

L’EXPOSITION

La volonté du Musée de rendre hommage aux créateurs en arts visuels qui ont un lien étroit avec la Vieille Capitale est à l’origine de l’exposition Québec, une ville et ses artistes. La présentation a pour fil conducteur la ville de Québec comme territoire d’inspiration : elle regroupe près de 150 œuvres réalisées par 22 artistes qui sont nés ou ont séjourné à Québec entre le xviie siècle et 1970. Le parcours débute avec le frère Luc (Claude François), un peintre venu de France en 1670-1671, et se termine par Edmund Alleyn, un artiste québécois ayant vécu à Paris dans les années 1960, en passant entre autres par François Baillairgé, James Pattison Cockburn, Joseph Légaré, Antoine Plamondon, Théophile Hamel, Cornelius Krieghoff, Jules-Ernest Livernois, Simone Hudon, Alfred Pellan et Jean Paul Lemieux. L’exposition mettra en valeur la riche collection du Musée et sera complétée par des prêts en provenance de collectionneurs privés et de grandes institutions publiques, québécoises et canadiennes. Un second volet, intitulé C’est arrivé près de chez vous. L’art actuel à Québec, s’intéressant à la période contemporaine ouvrira à l’automne 2008.


benevoles


suggestions



Un nouvel an
d'images

Uavec Christiane Charette,
Jean-René Dufort, Jen-Paul Riopelle, René Derouin, Kittie Bruneau et tous les autres !
JUSQU'AU 27 AVRIL 2008
Musée d'Art Contemporain des Laurentides
Saint-Jérôme

 

Christiane Charette, Jean-René Dufort et une myriade d’artistes-graveurs vous invitent au Musée d’art contemporain des Laurentides pour célébrer le début de l’an 2008, du 13 janvier au 30 mars.

Avec PhotosTélé et comme photographe, Christiane Charette capte et nous révèle mille et un visages connus à fleur d’écran. PhotosTélé impressionne par ses effets surprenants, ses visages déformés, ses expressions familières inédites et nous captive par son ingéniosité. Regarder des personnalités du petit écran d’une manière nouvelle et inattendue nous les fait découvrir sous d’autres facettes jusqu’alors inconnues. Ce regard nouveau sur l’environnement télévisuel, Christiane Charette l’a trouvé durant son congé sabbatique, avec sa première caméra numérique en main, tout en photographiant les vedettes à même son écran de télévision.

Bien connue comme animatrice, Christiane Charette commence sa carrière à la radio, puis la poursuit à la télévision avec une émission adulée du public, « Christiane Charette en direct ». Depuis l’automne 2006, elle anime en matinée, avec fougue et perspicacité, une émission à la Première Chaîne Radio de Radio-Canada. PhotosTélé de Christiane Charette témoigne d’une réflexion et d’un questionnement portés sur elle-même, tout en se regardant à travers l’image des autres.

L’animateur-vedette Jean-René Dufort, alias Infoman, nous présente son coup d’œil sur le monde avec ses photos-reportages. On est tous quelque part, son exposition photographique offerte en tandem avec celle de Christiane Charrette, nous dévoile son regard sur le monde en images fixes cette fois-ci, lui qui sait tout autant jouer de la satire à la critique, de la leçon de morale au divertissement.

Le journaliste et reporter Jean-René Dufort, chimiste de formation, demeure encore la vedette Infoman à la télévision de Radio-Canada, qui veut comprendre le monde et « dénoncer le coquin », qu’importe où il se trouve!

Pour une première fois, le Musée raconte, avec l’exposition Une histoire gravée, le travail acharné des artistes et des ateliers de gravure des Laurentides. Le dynamisme de la région a permis la création de trois importants ateliers sur l’art imprimé : l’Atelier de l’Île, l’Atelier du Scarabée et le Centre de l’image et de l’estampe de Mirabel. Effervescente, la région a aussi accueilli des artistes majeurs tels Jean Paul Riopelle, René Derouin, Kittie Bruneau, Paul Vanier-Beaulieu, Claude Vermette et de nombreux autres artistes. Ils ont fait l’histoire et des jeunes comme Christine, Émilie, Jasmin, Roger ou Kevin la poursuivent.


Le Musée d’art contemporain des Laurentides accueille les trois expositions simultanément du 13 janvier au 30 mars 2008. Les expositions sont accessibles de 12 h à 17 h, du mardi au dimanche, au 101, place du Curé Labelle à Saint-Jérôme. Pour tout renseignement : 450.432.7171


medecins sans frontieres


 

LA SECTION
«ARTS VISUELS»
EST PRÉSENTÉE PAR :

__________________________

Musée archéologique
de Montréal

350, place Royale
Angle de la Commune
Vieux-Montréal
(514) 872-9150

illustrateurs

Centre d'exposition
La Prison-des-Patriotes

Exposition permanente

Connaissez-vous l’histoire du Québec? Aimeriez-vous approfondir vos connaissances sur ce sujet? Le Centre d’exposition La Prison-des-Patriotes, logé dans l’ancienne prison du Pied-du-Courant située au coin des rues Notre-Dame et De Lorimier, siège social de la SAQ, est un excellent moyen pour en connaître plus sur l’histoire des Patriotes de 1837-1838 et sur la société du Bas-Canada.

SALON DES
MÉTIERS D'ART

Pour exposer
Les artisans québécois qui désirent connaître les procédures et critères de sélection pour 2007 doivent consulter le Guide et critères d'admission 2007 et compléter la Demande d'admission.

Les artisans étrangers qui veulent se joindre au Pavillon international doivent remplir la Fiche de renseignements pour une demande d'examen - Pavillon international

Pour toute question, communiquez avec
Ana-Maria Abran , 514.861.2787, poste 307.

 

 

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Laurentides, Québec, CANADA ( 450 ) 229-2221 :: Montréal, Québec, CANADA ( 514 ) 543-7820

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